Hostellerie du Château

Guillaume Royer © GP

Il était le maestro MOF et étoilé de l’Abbaye de la Bussière. Guillaume Royer est revenu à ses sources, dans le village de sa mère, à Châteauneuf-en-Auxois, beau village perché au dessus du canal de Bourgogne, où Claude Lelouch tourna jadis « Partir, Revenir ». Le cadre médiéval du village et du château a le charme du passé.

La salle à manger © GP

Henri Vincenot, l’auteur de « la Billebaude » et du « Pape des Escargots », qui gîtait non loin à Commarin, y voyait le partage des eaux européennes et le « toit du monde occidental« . Bref, on comprend que ce lieu de séjour exceptionnel possède un caractère éminemment bourguignon qui lui donne son prix. Guillaume Royer a rénové ici, sans en changer le style rustique, les neuf chambres simples, parfois familiales.

Planche canaille © GP

La salle à manger, avec sa cheminée où brûle un bon feu, est chaleureuse, le jardin a vue sur le château tout voisin et ses tours. La cuisine joue les saveurs et les traditions comme le grand air de la cuisine bourgeoise éternelle. Œuf en meurette ou sauce à l’époisses, traditionnel pâté en croûte, planche canaille avec jambon persillé ou foie de veau déglacé au vinaigre de framboise servis avec ses frites maison sont fort soignés.

Tête de veau sauce gribiche © GP

Le bœuf bourguignon et ses tagliatelle fraîches, comme la belle tête de veau sauce gribiche servie dans sa soupière en faïence, les tripes au marsannay et la poire au vin avec sa chantilly rose ne manquent pas de caractère.

Foie de veau déglacé au vinaigre de framboise © GP

On boit là dessus le fringant bourgogne Epineuil de Dominique Gruhier qui ne ruine guère. Gentil menu du terroir à 34 € qui permet à l’addition de demeurer sage.

Poire au vin, chantilly © GP