Brach

Adam Bentalha © GP

On avait parlé à ses débuts de ce très chic hôtel moderne et design avec sa table tendance. L’aventure continue de plus belle. Dans un cadre signé Philippe Starck,  imaginé de toutes pièces dans un ancien centre de tri postal du 16e, la grande foule des branchés gourmands ont pris leurs habitudes, établi leur domaine, si bien que venir ici le midi sans réserver auparavant est éminemment périlleux. L’atmosphère est bruissante, la carte joue la fusion levantine sous la houlette d’Adam Bentalha qu’on vit jadis au Royal Savoy à Lausanne et qui veille également sur les destinées gourmandes du Sinner.

Mezzés © GP

Au programme, le houmous (au siphon), avec purée de sumac et zaatar d’Iran, mais surtout citron caviar qui lui donne une jolie note d’acidité, la mouhammara (piments rouges d’Alep aux noix et huile d’olive) aux oignons de pin et halloumi, le pain brioché au zaatar, le hallah à la nigelle ou encore le piment Padron comme en Espagne font des mezzés de grand goût et que l’on partage à plusieurs.

Kefta, tomate et burrata © GP

Il y a également la salade de mâche, avec artichauts et champignons, la jolie kefta, avec tomates et cœur de burrata, plus la semoule aux grenades, plus la purée de pommes de terre truffée en accompagnement. On boit là dessus les vins du Proche-Orient (du Liban ou d’Israël, estampillés Yarden et Gamla, ce dernier servi au verre et issu de magnum en cabernet-sauvignon) ou du Maghreb (comme la syrah « Tandem » d’Alain Graillot au domaine des Ouled Thaleb).

Semoule et grenades © GP

On achève en légèreté avec un carpaccio d’ananas ou un plus riche lingot à la pistache signé du MOF pâtissier maison du groupe Evok, Yann Brys. Service amical qui résiste au succès.

Lingot à la pistache © GP