Il San Pietro

Vue d'un balcon dans les fleurs © GP

Un hôtel face à la mer, pile en aplomb sur la mer, face à Positano, avec toute la côte amalfitaine en contrepoint? Plutôt un rêve. Accompli par Carlo Cinque dans les années 60. Amoureux du site, ce poète voyageur fit bâtir ce palace couvert de vigne vierge, dont rien ne se devine depuis l’extérieur et qui paraît s’enrouler autour de son rocher, regardant à son tour les maisons blanches, rouges et roses, qui s’agrippent à la montagne.

Vue d'une chambre © GP

Au loin c’est le village de Positano. Ici, c’est le San Pietro, son hôtel phare, sa terrasse offrant panorama inoubliable sur la mer Tyrhénienne. Nièce de Carlo Cinque, Virginia a repris la maison, l’a agrandie, embellie, peaufinée, avec sa plage sur le roc, sa piscine au second étage, sa grande table, sous la houlette du petit Flamand amoureux de l’Italie, Alois Vanlangenaecker, qui pratique les spaghetti à la mode d’ici, les poissons en finesse, offrant la pizza divine, juste sortie du four en amuse-gueule, qu’on évoquera tout à l’heure.

Chambre © GP

Bref, le San Pietro est devenu un lieu de grand charme, discret, séducteur, mais sans tapage, avec sa piscine, sa plage privée, son tennis, qu’administrent Vito et Carlo, les deux fils de Virginia, les deux petits neveux de Carlo, le fondateur. Campé comme un ducé indépendant sur son piton rocheux, ce Relais & Châteaux d’exception est bien l’un des plus beaux hôtels du monde. Dire qu’on y est bien est un euphémisme. Y séjourner est simplement une promesse de bonheur.

Positano depuis la terrasse du San Pietro © GP