Grande Brasserie
« Paris 4e : une petite qui a tout d’une grande »
Cette brasserie, qui n’est pas minuscule, avec sa salle sur l’arrière et sa terrasse ouverte, fut jadis l’annexe de celle d’en face sous le nom de « le Petit Bofinger« . Nommée aujourd’hui « Grande Brasserie » par antinomie, comme une amusante provocation, elle a été reprise avec entrain par Adrien Spanu, qui a travaillé chez Giovanni Passerini et chez Semilla, avec le MOF Eric Trochon, avec lequel il a rencontré son chef Francis Jacques.
Ce natif du Québec joue là une cuisine « tradi » à la française qui cadre fort bien avec les mosaïques au sol, des fresques années 1950 et les banquettes de moleskine. Langoustines mayonnaise, salade de haricots verts, belle terrine campagnarde de foies de volaille, aux pommes et calvados, cromesquis d’escargots, agneau à la tranche, tartare de bœuf et frites maison, confit de canard avec sa belle purée et gratin dauphinois ou encore aïoli de cabillaud à la provençale sont fort bien faits.
Et les vins au verre se boivent à l’aise : chinon du domaine de la Marinière, saumur-champigny de Souzay des Poyeux, bourgogne, côté Savigny-les-Beaune, de Simon Bize ou, de Chorey, de Tollot-Beaut. On y ajoute des douceurs à l’ancienne qui font mouche sans forcer, comme les œufs en neige en île flottante aux pralines, le parfait glacé à la chartreuse ou la crème brûlée à la vanille. Service adorable, pratique formule de semaine et tarifs sans excès.
La Grande Brasserie n’a pas besoin de comparaison avec Bofinger en face pour briller ! ,De toute façon à vaincre sans péril on triomphe sans gloire…… Je recommande au commentateur précedent de faire une visite aux cuisines des 2 etablissements .En attendant vous pourrez y retrouver le bonheur dune excellente brasserrie traditionnelle alors qu une grande partie d’entre elles avaient été massacrrées par le Groupe Flo ….
très déçu. plats peu généreux. critique de Bofinger devant les clients alors que beaucoup mieux! et ça ne se fait pas entre confrères. un conseil : traversez la rue.