La Cerisaie
« Paris 14e : un cassoulet à la Cerisaie »
Les Lalanne de la Cerisaie ? On les connaît depuis deux décennies. Lui, ariégeois ayant oeuvré au Bascou avec Jean-Guy Loustau et au Relais Louis XIII au Manuel Martinez, sans omettre Gérard Guarrigues au Pastel à Toulouse et chez le grand Lucien Vanel et chez Garrigues au Pastel, elle, aveyronnaise, cœur fidèle au Rouergue, défendent avec verve les traditions du Sud-Ouest.
Dans leur petite boîte curnonskyenne, sise à l’ombre du boulevard Montparnasse, transformée durant le confinement en épicerie dédiée aux saveurs du grand midi, ils vantent et vendent tous les bons produits, vins, légumes secs, terrines, qui donnent envie de voyager entre Jurançon et Cahors (connaissez-vous Le Combel La Serre ?), Saint-Girons et Tarbes sans jamais perdre de vue le bon sens des choses.
Ils vendent à emporter, proposent l’ardoise du jour et font de leur cassoulet leur emblème, leur étendard, la fière bannière gourmande du grand Midi. La recette? Des haricots tarbais de la famille Patacq, de la poitrine sèche affinée de porc noir de Bigorre, de la couenne de porc noir de Bigorre, plus carottes, oignons, ail rose de Lautrec, pétales de tomates séchées, manchons de canard, joue de porc noir de Bigorre, saucisse de l’Aveyron de la Maison Conquet, plus du sel de Salies de Béarn et du poivre noir du moulin. Le tout, vendu en barquette sous papier alu est à réchauffer chez soi au four 20 mn à 200°.
On ajoute les idées du moment, la croustade de canard, la poêlée de champignons, la daube de joue de cochon au vin de fitou ou encore les lasagnes de canard aux cèpes. Toutes sortes de choses qui tiennent au corps et font un parfait repas d’hiver, arrosé d’un vieux Buzet, d’un plaisant pécharmant du Château Tiregand ou d’un médoc Chapelle de Potensac. Baba à l’armagnac, sablé doré pommes-coings ou tarte au chocolat figurent également au programme maison.