Christophe Pelé © GP

Grande table, avec classe, style, élégance : c’est le Clarence, dont le maestro Christophe Pelé fait des merveilles avec ses coups de génie et de folie en cuisine. Cet ancien de chez Cirino et Gagnaire, mais aussi du voisin Lasserre, compose, en temps de confinement et pour les fêtes, des menus, en  livraison à domicile, édictés avec un brio intense.

Gaufres aux truffes © GP

Il y a ainsi l’assortiment de gougères, jambon noir de Bigorre, huître pochée, gaufre à la poutargue de mulet ou encore les splendides gaufres aux truffes. Plus les grosses langoustines en kadaïf, avec ses tronçons d’oreille de cochon – alliance géniale sur le mode rustico-raffiné -, sa mayonnaise allégée au caviar, le rouget aux crevettes avec sa rouille – superbe ! -. On y ajoute les produits d’épicerie annexes en accompagnement comme la brioche feuilletée, le panettone artisanal ou le foie gras confit.

Rouget, crevettes et rouille © GP

Langoustine, oreille de cochon, mayonnaise au caviar © GP

Et on adresse un coup de chapeau encore au filet de bœuf Wellington au foie gras en croûte servi avec un jus réduit, de minis gratins dauphinois, des trompettes de la mort, qui constitue le morceau de bravoure d’un repas « carte blanche » tarifé là 90 €, avec amuse-gueule, entrée, plat, dessert. Le tout peut s’accompagner d’un Clarence de Haut Brion 2009, deuxième vin du château Haut Brion, à l’immense prestance et au fruité intense.

Filet de boeuf Welllington © GP

Filet de boeuf Wellington tranché © GP

Et, en dessert, on achève sur une bûche chocolat/noisettes qui cousine avec la traditionnelle marjolaine de Fernand Point, mais en version moelleuse. Vive l’élégance gourmande du Clarence !

La bûche chocolat-noisette  © GP

Le Clarence