La livraison © GP

Cette jolie brasserie moderne, sise face au square Louis XVI et à la « chapelle expiatoire », où furent inhumés Louis XVI et Marie-Antoinette en 1793, on la connaît. Elle cache une bien bonne table et un repaire vineux fort soigné, désormais sous la houlette de la dynamique Marie Guichon, qui veille sur le bon frichti maison, comme les vins de cœur qui les accompagnent.

Terrine de cochon et pickles © GP

La cuisine bien faite au gré du jour, sous la gouverne de Sonia Benaouda promeut toujours des produits joliment sourcés, avec notamment de jolis légumes, les viandes signées du copain Hugo Desnoyer, des fromages signées de l’amie Fanny, éleveuse dans les Yvelines à partir de ses vaches jersiaises. En période de confinement, la maison s’est muée en épicerie de bon ton, proposant les repas en click & collect comme en livraison.

La blanquette © GP

Ainsi, la terrine de cochon fermier de Dordogne avec sa compotée de coings et ses pickles maison, le velouté aux sept légumes, avec sa crème montée au piment d’Espelette et ses croûtons dorés au beurre, la fondante blanquette de veau élevé sous la mère avec sa sauce bien crémée, ses carottes, son riz blanc ou encore la calentica oranaise (sorte de flan à la farine de pois chiches), avec son falafel et tagine de légumes de saison, sa semoule d’orge aux raisins secs, hommage de la cheffe Sonia à sa ville d’origine.

Calentica et tajine © GP

On joue les vins natures ou méconnus, comme le grenache blanc du domaine de la Cavaliere en Luberon ou les  larmes des Damas de Karine et Cyril Alonso, issus de vieux gamays ou de pinot noir franc de pied, côté beaujolais., titrant 10,5°. Et, en issue, on se régale avec la superbe pavlova aux poires et châtaignes ou le craquant sablé aux poires de Gambais et pistache. Commandez-vite! Il n’y en aura pas pour tout le monde…

Pavlova et sablé aux poires © GP

Le Louis XVI