La Rôtisserie d'Argent
« Paris 5e : la Rôtisserie de la Tour »
C’est tous les jours dimanche à la Rôtisserie d’Argent. On vient dans ce cadre de bistrot de toujours, sis au pied de la Tour d’Argent, avec ses nappes à carreaux, son air de rade à l’ancienne, ses photos de famille, ses jolis souvenirs, comme ce cliché où Claude Terrail, le père d’André, voisine avec Bernard Pivot, un soir d’après-Apostrophes, ses vins de soif, son service amical et complice, sa broche alléchante qu’on aperçoit dès l’entrée. Le registre est simple, connu, « tradi ». Il fait plaisir, avec ses airs de retrouvailles heureuses.
Quenelle de brochet aux épinards, salade mixte de concombres et tomates, salade de champignons au lait d’estragon (on les aimerait sans doute davantage persillés), épaule d’agneau à la broche et canard croisé de Burgaud aux fruits de saison, confit de canard et poulet de Challans rôti à la broche au jus d’ail, le tout à tarif sage, sous la houlette du chef Sébastien Devos. De quoi se demander simplement : elle n’est pas belle la vie ?
On y ajoute ces jolis accompagnements que constituent salade aux noix, pommes purée, pommes frites ou pommes grenailles, sans omettre le Morgon de Michel Guignier dit « le canon », fruité comme l’onde, qui coule en bouche comme du velours. On allait oublier les jolies pâtisseries de la toute voisine Boulangerie de la Tour, quasi contigüe (comme le carré au chocolat, noisettes et caramel ou Paris-Brest) et la « vraie » crème brûlée à la vanille. Et la maison ouvre tous les jours. Qu’on se dise !
PS : on y est allé juste avant le 2e confinement.
Je partage totalement l avis élogieux de G .Pudlowski et je recommande toujours à mes amis de découvrir cet excellent restaurant où l accueil est aussi agréable que la cuisine