D'istribilh

Gwenolé Ollivier © GP

Il est le feu-follet de la bière bretonne, passionné, suractif, pédagogue, qui a transformé la ferme laitière ancestrale en brasserie artisanale, revoyant les anciennes granges en ateliers de maltage, imaginant avec seigle, orge, houblon régionaux, mixés, maltés, brassés avec un soin louable et patient, des élixirs de charme qui portent des noms bretons, exprimant la fraîcheur et la ferveur d’ici. Une blanche un peu rousse, une rousse un peu tendre, une brune légère, une blonde de caractère: voilà ce que recouvrent ses flacons aux étiquettes mystérieuses. Les arômes fruités, les saveurs franches, la belle longueur n’excluent pas, chez lui, le côté « dessoiffant ». Gwenolé Olliver, qui a suivi un cursus de viticulteur-œnologue à Bordeaux et parti en Suisse, chez les Massy, les experts du « Dezaley Chemin de Fer », à Epesses dans le Lavaux,  a travaillé dans différents domaines viticoles en Alsace (à Beblenheim), en Nouvelle Zélande et au Portugal, est revenu sur ses terres bretonnes peu propices à la culture viticole pour se consacrer à la production de bière. On aime sa « Ribin », type Pale Ale, sa « Riboul » type « Porter », sa « Fresk », genre « blanche dorée » et, bien sûr, sa « Mehodall », une blonde de plaisir. Voilà « le » brasseur breton du moment à découvrir!

La Fresk © GP