Maison Hache
« Eygalières : Hache, le retour »
Vous l’avez aimé au Crillon ? Vous allez l’adorer chez lui, à Eygalières, où il a créé la Maison Hache, en lieu et place de la Maison Bru, qui eut jadis ici deux étoiles. Un signe ? Une indication, en tout cas ? Sans nul doute. Christopher Hache qui reçoit en famille dans le beau village des Alpilles qui fut celui de Mario Prassinos et de Charles Aznavour et demeure celui de Michel Drucker, d’Hugh Grant ou de Charlotte de Turckheim. Mais, rassurez-vous, on ne vient pas « manger du people » chez les Hache, mais céder aux plaisirs d’une cuisine qui revisite la Provence et ses classiques en majesté.
Les tables sont sans nappes, le cadre est simple, sobre, sans apprêt, le menu de midi est une affaire. Mais l’on se fait plaisir ici sans manière à travers belles, bonnes, drôles, de celui qui fut le jeune chef conquérant – lauréé par le Pudlo en 2011 – aux Ambassadeurs et à l’Ecrin. La manière est jolie, ludique, incisive, les propositons bienvenues, les produits comme les vins (ainsi le voisin Lauzières ou le vallon des Glauges, bien d’ici).
On adore le velouté de courgettes relevé à la menthe, l’huître de Camargue et son émulsion d’artichaut, la soupe au pistou, coques et conchiglioni, la fleur de courgette au rouget sonavec condiment ratatouille (un bien joli mariage aussi bien visuel que gustatif!), le si tendre taureau de Camargue façon Wellington avec sa fine croûte de pâte à feuilletée, sa sauce à l’anchoïade et aux abats, avec lequel le voisin Trévallon de St Etienne du Grès des Durrbach en cabernet-sauvignon joue l’accord parfait.
On ajoute des desserts d’exception, classiques et de saison: nèfle rafraîchie à la menthe avec sa gelée à l’amande, cerises, bugnes et glace à l’amandepu encore soufflé au chocolat et glace au whisky qu’on accompagne d’un « sweet » du Luberon, du château de Val Joanis ou d’un rivesaltes qui permet au sommelier italien de mettre en évidence un joli produit artisan couleur Grand Sud. Cet Hache signe bien le couplet du succès!
Un régal en toute simplicité entre potes, chez nous, ici, à Eygalières. Hache n’a besoin ni de Brad Pitt ni de Neymar qu’ils aillent à St Tropez. Il nous régalera cet hiver quand le mistral soufflera dehors. Bravo.
Deux fautes dans l article aznavour etait a mouries et le nom de charlotte Deturkeim …..pourquoi pas dire simplement les eygalierois c est nous qui sommes les stars de notre village..lui meme sait qu il a besoin de tout le monde. pas que des personnes qui sont la deux semaines par an.. mon dieu
Quel snobisme. Je ne sais pas ce que vaut ce resto, il trouvera probablement sa clientèle pédante aux mois d’ete mais va falloir adoucir les prix si il veut avoir des gens normaux le reste de l’année. Quant à l’auteur de l’article, ça devient fatiguant de toujours voir cité les mêmes vieilles vedettes sans intérêt quand on parle d’Eygalieres. Apparemment vous avez besoin de têtes d’affiches pour nous vendre votre taverne. Ah oui , Aznavour n’ a jamais habité ici…
L’essentiel c’est ce qu’il y a dans l’assiette.et pas le coup de bambou.!!comme vous dites les peoples. Les curieux les recherchent ,l’être humain est ainsi!Après tout pourquoi pas .!!
Si ça rend service à cette entreprise.
Curieux ce besoin de citer des people’s qui ne sont dans le village que quelques semaines par an. Citez donc Charles Galtier ou René Fontes mais votre culture provençale est peut être limitée. …