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L'Arc en Ciel

« Bordeaux: le ryokan à la française de Koji »

Article du 24 avril 2011

C’est la table cachée du Bordeaux raffiné qui goûte en silence ses plaisirs secrets. Celle du jeune Koji Yokoama, établie façon ryokan, dans une impasse champêtre du coeur du quartier des antiquaires. Koji, qui a travaillé à Nice, au Don Camillo et au Palais de la Méditerrannée, puis à Monaco, chez Joël Robuchon, joue ici la cuisine franco-nippone avec délicatesse et constitue la bonne pioche méconnue de sa ville d’adoption.

Ce natif d’Hiroshima, qui veille en salle comme aux fourneaux apparents, s’affaire à proposer des mets authentiques, légers et de première fraîcheur. Les bentos divers du midi permettent de sustenter à prix tout doux. Mais les mets du soir valent également le détour. Bouillon de fruits de mer avec vermicelles et huîtres, maki de poisson du jour, merlu poêlé jus au safran et risotto aux shitakés, carré d’agneau sauce aillée ou filet de boeuf poêlé aux aubergines, avant la mousse de mascarpone et fraise avec sorbet cassis et gelée d’orange se mangent tout seuls. Jolie carte des vins d’ici et d’ailleurs.

L'Arc en Ciel

3, impasse du Couvent
33000 Bordeaux
Tél. 05 56 81 06 79
Menus : 13, 16, 18 (bento, déj.), 30 (dîn) €
Carte : 45 €

A propos de cet article

Publié le 24 avril 2011 par

L'Arc en Ciel” : 1 avis

  • souk

    toujours pas de formule découverte annoncée au tableau noir même en faisant la danse de la pluie
    au bout de 3 fois mon enthousiasme est retombé, il va falloir que le chef varie sa formule à 25 euros, et change le contenu des petits pot en bambou (peu hygiénique), les crudités sont molles, le goût du saumon sur le maki au foie gras une alliance franchement désagréable, un morceau de lieu noir cuit tel quel nappé d’une fine couche verte de sauce épinard assez insipide, accompagnée d’une petite cuillère à soupe de purée (réel! une bouchée) le tout dans une assiette éclaboussée de ces abstractions calligraphique à la mode qui ne se mangent pas à moins de lécher l’assiette (sauce au potiron paraît-il)
    nous étions 4 et tous sommes restés sur notre faim à tous les sens du terme
    Si la 4ieme fois n’est pas plus inventive, je n’y reviendrai plus.
    On sent bien qu’il y a du potentiel mais ça ne décolle pas, il serait préférable de ne servir qu’un plat unique qui nous surprenne et nous rassasie en place de ces amusements disparates

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