Zorn - la Petite Auberge
« Laon : connaissez-vous Zorn ? »
Willy-Marc Zorn © GP
Laon ? On y vient pour la cathédrale, l’une des plus belles de France, la montée à la tour, la vue sur le chemin des Dames, mais aussi les maisons anciennes de la ville haute, la chapelle des Templiers et sa kyrielle de monuments anciens. Mais aussi pour la cuisine simple et savante à la fois, juste de ton, régionale et enracinée, tarifée avec sagesse de Willy-Marc Zorn.
Velouté de topinambours © GP
Cet héritier modeste, fringant quinqua, passé jadis à Paris chez Gérard Besson, Michel Rostang et Dagorno, ainsi qu’au Bas Bréau à Barbizon, a repris l’auberge fondée par son père, au bas de la ville, en bordure de route et non loin de la gare. Il ajoute gastro et bistrot avec sagesse, ménageant dans sa salle cosy des menus délicieux et peu chers qui valent un bib rouge mérité au Michelin. Il pourrait d’ailleurs prétendre à plus.
Maquereau et risotto d’épeautre © GP
D’ailleurs, tout ce qu’il sert avec précision et netteté volent chez lui au niveau de l’étoile. Avec les champignons de son copain Julien Bignon à La Carrière et les haricots de Soissons de son compère Didier Cassemiche à Oigny, il joue une cuisine fine et savoureuse. Des exemples? Velouté de topinambours, champignons et truffes, Saint Jacques aux pleurotes, maquereau, risotto d’épeautre et ail des ours ou encore la « caghuse », très locale rouelle de porc aux oignons, vinaigre et vin blanc.
La caghuse © GP
On ajoute de jolis vins en accord comme le champagne de l’Aisne de Françoise Bedel, le bourgogne Clos de la Perrière du Clos du Moulin aux Moines, plus de jolis desserts, tels le gratin de poire au sabayon. Superbes menus qui donnent envie d’avoir son rond de serviette.
Gratin de poire en sabayon © GP
Tout a fait d’accord avec vos appréciations: c’est un peu ma cantine depuis longtemps et je n’ai jamais été decu ni par la table ni par l’equipe. La province a quelques tres bonnes places!!!