Frou Frou Paris

Juan Arbelaez © GP

C’est la dernière maison du Moma Group (Manko, Rural, Noto, Victoria), drivée avec entrain par Juan Arbelaez, qu’on connut à la Planxa de Boulogne et dont c’est le 6e restaurant (après Levain à Boulogne encore, Vida dans le 10e, Yaya à St Ouen, Maya à Ville d’Avray), dédié à Sacha Guitry et à l’esprit espiègle d’un Paris galant et froufroutant. Ici, dans le foyer chaleureux du Théatre Edouard VII ou sous les colonnes du square, quand le beau temps le permet, on goûte à des choses vues sans doute ailleurs, quoique fort bien menées, sans chichi, avec entrain.

Couteaux persillés © GP

Céviche de maigre, saumon mariné, fenouil et poutargue, os à moelle des copains présenté en sandwich avec de la truffe, coteaux au beurre d’herbes persillé font des entrées vives et toniques. Parmi les plats à partager, l’épaule ou la souris d’agneau présentée sur planche avec son thym fumant, confit, puis grillé, flanquée d’une superbe purée de pommes de terre et d’une cassolette de légumes du jour, fait figure de monument convivial.

Souris d’agneau sur la planche © GP

Et, en dessert, on ne loupe pas le splendide « gros » mille-feuille vanille à partager à deux ou quatre. Jolis vins au verre, comme le blanc minervois les Friponnes et le saint-émilion Maison Blanche.

Le gros millefeuille © GP