Le Saint-Germain à l'Hôtel Lutétia
« Paris 6e : les nouveaux plaisirs du Lutétia »
Un salon avec verrière, un mobilier chic, sobre, façon lodge, les ferronneries entre Art Déco et Art Nouveau, la vue sur le patio, la lumière diffusée par le plafond, la bibliothèque du fond, le service civil, l’accueil non stop de 8h à 23h, le temps d’un petit déjeuner copieux ou non, d’un verre, d’une pâtisserie ou d’un vrai repas gourmand aux heures de déjeuner et dîner : voilà l’offre concoctée au nouveau Lutétia par Benjamin Brial.
Le chef exécutif du palace rénové de la rive gauche a su mettre les petits plats dans les grands avec une royale simplicité, jouant aussi bien le classique, la saison, les mets passe-partout réalisés avec une minutie d’orfèvre, une précision aboutie, un confondante légèreté. On y ajoute des pâtisseries de haute volée genre plats sucrés inspirés signés du maestro maison Gaëtan Fiard. Et voilà qu’on se met à prendre ses aises en douceur dans ce si joli salon Saint-Germain.
Au programme, melon charentais rafraîchi, combawa, chèvre frais et cresson atsina, saumon fumé, baies roses, sobatcha et raifort, foie gras en terrine, pêches et poivre Sarawak, poulpe, petits poivrons Padron et fine crème d’amandes ou encore volaille pochée, jeunes carottes, kumquats confits et bisque à la verveine sont pile poile, escortés, au verre, de « Lutèce », issu de viogner, roussanne, marsanne, estampillé des vignerons parisiens, meursault les vieilles vignes de Vincent Girardin, gevrey chambertin les Racines Croisées d’Henri Pion.
En dessert, c’est le festival des saveurs légères, fraîches et digestes: rhubarbe confite à la vanille, framboise et zeste de yuzu, baba infusé au rhum vieux et crème légère Tonka ou encore mûre, tapioca, noix de coco et sorbet sakura. De l’or en barre! Un lieu à tester en habitué…