La Clairière

Lisbeth Strohmenger et la jeune équipe de la Clairière © GP

Un hôtel bio, ayurvédique, avec son spa, ses chambres sobres, son allure de construction moderne que gagne la verdure: c’est ce qu’ont réalisé les soeurs Strohmenger, Lisbeth et Karen, dans la maison créée jadis par leurs parents dans les années 1970. Il y a le bar style pub anglais, le spa, les deux piscines, les chambres boisées, plus la table soignée.

Dahl de haricots mungo © GP

Salade de saison © GP

On connut ici divers chefs doués, de Philippe Jego, qui devient MOF, à Stéphane Schramm, ancien du Cerf de Marlenheim. C’est désormais un équipe de gens discrets, quasi anonymes, qui préparent une cuisine saine, bio, avec des clins d’œil à l’Inde, des idées végétariennes et même carrément vegan.

Lotte et ratatouille © GP

Cabillaud et légumes glacés © GP

La soupe façon « dahl » de haricots mungo aux épices indiennes et gingembre épatante, comme la salade de saison (avec mâche, avocat, graines de courge, tournesol, tournesol, pop corn, vinaigrette au myrtilles, carottes, épinards, feuilles de chêne, radis). Le filet de lotte rôti avec sa ratatouille, sa sauce provençale, ses spaetzle à l’olive noire, comme le cabillaud rôti et petits légumes glacés, son risotto de riz noir vénéré ont du peps, même si les accompagnements sont souvent plus riches en goût que les éléments principaux (poissons un poil secs).

Spaetzle à l’olive noire © GP

Risotto au riz noir vénéré © GP

Les vins suivent le mouvement bio, comme l’exquis muscat de Josmeyer ou le pinot noir de Muré. Et, côté desserts, le  sablé au sucre muscovado et thé matcha avec sa déclinaison de pêches (rôties, brunoise, coulis, sorbet) ou le crumble aux quetsches et sorbet fruits rouges assurent. Le bonheur ici, l’été: un déjeuner de soleil en terrasse face aux arbres.

Crumble aux quetsches et sorbet fruits rouges © GP

Sablé au sucre muscovado et thé matcha, déclinaison de pêches © GP