Le Bistrot de la Place
« Trémolat : un bistrot idéal »
Bernard Giraudel et son équipe © GP
Face à son joli Vieux Logis et à l’école du village où Claude Chabrol tourna jadis « le Boucher », Bernard Giraudel, l’aubergiste roi de Trémolat, a ressuscité un bistrot de village. Cela s’appelait d’abord « le bistrot d’en face ». C’est désormais le « bistrot de la place » et tout est dit: simplicité, terrasse qui se divise et se prolonge de chaque côté de la place du bourg pittoresque, fameux pour sa vieille et haute église, le « cingle » et le coin panoramique qui offre vue sur le brusque resserrement sur la Dordogne, comme sa base nautique.
Bernard Giraudel © GP
Ici, c’est bien le rendez-vous de tous, gens d’ici, gens d’ailleurs, locaux gourmands ou estivants heureux. On goûte là, près du comptoir ou à la fraîche, les plats à l’ardoise, ceux des menus qui changent, épousent la saison. Les saveurs sont vives, les assaisonnements aiguisés, les prix sages, le tout dans une simplicité bon enfant. Bref, on comprend aisément le succès de ce bistrot idéal.
Vichyssoise d’asperges © GP
On aime le foie gras de canard à l’hypocras, la vichyssoise d’asperges avec son sorbet et sa tartine de chèvre, le croustillant de canard et foie gras au ketchup de betterave, le confit de canard grillé, si moelleux, avec sa fine sauce gribiche, l’épaule d’agneau au jus de navarin, la barre chocolat/framboise ou encore le vacherin glacé aux fraises du Périgord, qui font des mets d’une éternelle actualité.
Confit de canard sauce gribiche © GP
Les chefs ici se succèdent avec allant – Yvon Mazurel a pris la place de Pierre-Jean Duribreux avec le clin d’oeil du voisin MOF du Vieux Logis Vincent Arnould. La qualité demeure, sous la conduite du gourmand maître de maison qui a l’oeil à tout. Le service féminin a du « peps » et les vins d’ici et de guère loin, entre Bergerac et Montravel ont du caractère. En carafe, le petit rouge du voisin/copain Julien de Savignac se boit à l’aise.
Barre choco-framboise © GP
