Dalloyau
« Paris 8e : Dalloyau fait fausse route »
Bon, ça arrive à tout le monde de rater un gâteau et même une bûche. Mais quand ça survient dans une maison de prestige comme Dalloyau, qui éblouit Paris et ses fêtes depuis 1802, inventant ou réinventant l’opéra et la profiterole, on s’interroge. Certes, la maison n’est plus la même. Un fonds d’investissement a pris la place de la famille Gavillon-Bernardé qui n’a pas su ou pas pu préserver l’héritage.
Notre déception du jour ? La bûche maison dite « Léo Pôle », destinée à épater le chaland pour Noël 2016 et qui s’apparente à un accident industriel: imposante certes, avec son allure de nounours cerné de sucettes en chocolat, mais avec son intérieur franchement gélatineux et mou du genou, mariant, sans réel équilibre, dans un curieux méli mélo sous coque blanche, chocolat, noisettes, vanille, miel et fruits secs, joue le flagrant ratage. C’est joli à l’oeil, sans doute, amusant, original – même si cela ne ressemble guère une bûche. Mais ce n’est ni franc de goût, ni précis, ni fin, ni savoureux. Question tout de même essentielle : mais qui goûte aujourd’hui les gâteaux vedettes chez Dalloyau avant leur mise en vente ?
La qualité n’est plus au rendez vous dans cette maison. Les macarons sont insipides et il n’y a jamais de renouvellement dans les plats. Complètement d’accord avec ceux qui critiquent cette institution.
Ayant eu le privilège de goûter cette bûche avec Mr Pudlo, je confirme sa critique, très décevant, voir très mauvais pour une si belle maison!
J’ai la chance de déjeuner très fréquemment chez Dalloyau et je ne comprends pas ces allégations mensongères. La qualité est toujours au Rdv, jamais une fausse note. C’est bien meilleur que chez certains de leurs concurrents.
Arrêter le bashing gratuit, c’est une pratique bien Française et déplorable.
Aujourd’hui Dalloyau rime plus avec industrie agroalimentaire qu’avec maison de prestige.
Bûche toute simplement infecte et sans saveur.
Je n’ose imaginer le prix de cette horreur.