Cape Sounio

Le temple de Poséidon © GP

Il y a la beauté du site, la côte qui s’enroule vers la mer, le temple de Poséidon avec ses hautes colonnades, l’hôtel de luxe à flanc de plage comme une offrande. La chaîne Grecotel administre là un maillon de luxe avec ses beaux espaces tournés vers le grand bleu et le site du temple au loin. Si l’emplacement appartient à l’Etat – il y avait là une villa bâtie au temps du régime des colonels, agrandie depuis -, la gestion est privée, la clientèle en partie grecque, redécouvrant ce beau site ouvert à tous de façon privilégiée, en partie internationale, faisant une étape de découverte sur la route des sites mythiques de la Grèce antique et, pourquoi pas, une halte avant la découverte des Cyclades.

L’hôtel  © GP

Le chef © GP

Nous sommes là 67 km au Sud d’Athènes, qu’on atteint, en 1h30 par une route côtière fréquentée. Si les chambres ont le grand confort moderne suivant les normes internationales, la cuisine joue, elle, le grand jeu du régionalisme hellène sous la houlette du chef Tzanetos Anastasios qui, hormis le grand buffet dévolu aux pensionnaires, régale de mets ciselés, avec, ça et là, des cuissons appuyées.

Poulpe et mulet © GP

Risotto de pâtes aux fruits de mer © GP

Poulpe à la purée de fèves (« fava ») et mulet avec son tarama au romarin, risotto de petites pâtes dites « langues d’oiseau » aux fruits de mer, mérou au yaourt de chèvre, herbes et légumes du potager ou encore agneau rôti en cocotte avec sa purée d’aubergine et sa sauce marjolaine passent avec aise. Même si le mérou pourrait être moins cuit et la cuisson de l’agneau rosée et sa peau un brin caramélisée. Les vins de Crète et du Péloponnèse accompagnent, en trois couleurs, cette sage cuisine terre/mer.

Mérou © GP

Agneau et aubergines © GP

In fine, on n’oublie pas de trinquer à la liqueur de myrte, après avoir fait un sort au feuilleté croustillant de chocolat blanc  avec sa glace cannelle. Yamas!

Feuilleté au chocolat blanc © GP

Le patio de nuit © GP