6

Papillon

« Paris 17e: retour chez Papillon »

Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici

Article du 5 mars 2016
Pierre Hermé chez Papillon © GP

Pierre Hermé chez Papillon © GP

La maison de Christophe Saintagne continue à faire le buzz. Elle affiche complet, s’avère bruyante, bondée. Le service, que je qualifiais il n’y a guère de « en rodage » n’a guère évolué – c’est même pire: il se montre carrément débordé, voire franchement inattentif. L’accueil, lui, est, pour tout dire, inexistant. Pourtant, je suis comme Churchill, « je ne suis pas difficile, je me contente du meilleur« . J’étais là, à l’invitation de Pierre Hermé, dont les bureaux sont tout proches. Avec un peu d’avance. J’ai dû héler un serveur, charmant au demeurant, qui a pris le temps de vérifier sur son cahier de réservations qu’un « M. Hermé » avait bien sa table ici ce midi.

Calamars et pommes Anna © GP

Calamars et pommes Anna © GP

Nous avions, pourtant, la meilleure table – et l’une des dernières restant libre !-, celle en angle, avec vue sur l’ensemble de la salle, ce qui n’était guère sorcier à deviner. Mais ça n’a pas suffi pour que le serveur s’en rende compte. Côté cuisine, nous sommes rangés, Pierre et moi au menu du jour, qui se révélait tout à fait épatant: calamars relevés de condiment d’oursin et gâteau de pommes de terre Anna à la pancetta, volaille rôtie sur la peau croustillante avec ses salsifis cuits et crus – dont de bien jolis caramélisés, d’autres en purée.

Volaille et salsifis © GP

Volaille et salsifis © GP

En dessert, le gâteau au chocolat entre croquant et mousse, servi dans son bol,  avec un peu de crème (sans épices) sous des feuilles  de menthe est sans doute moins renversant que la première fois. Quant à l’assiette de fromages, avec son camembert contenant du blanc au milieu, elle n’était guère emballante, même si la salade bien assaisonnée était, elle, délectable.

Gâteau au chocolat © GP

Gâteau au chocolat © GP

In fine, les madeleines chaudes faisaient une jolie ponctuation en douceur. On ajoute que Pierre avait choisi l’épatant Faugères cuvée Jadis de Léon Barral  (à 70 € tout de même) propre à nous mettre le coeur en joie.

Le service des madeleines © GP

Le service des madeleines © GP

Bref, vous pouvez visiter Papillon, mais aussi faire comme le conseille, non sans pertinence, mon camarade et confrère Emmanuel Rubin du Figaroscope: attendre que la mode soit passée pour vous y rendre…

Christophe Saintagne au service © GP

Christophe Saintagne au service © GP

Papillon

8, rue Meissonnier
Paris 17e
Tél. 01 56 79 81 88
Menus : 28 (déj., formule), 36 (déj.) €
Carte : 75-95 €
Horaires : 12h-14h30, 19h-22h30
Fermeture hebdo. : Samedi, dimanche
Métro(s) proche(s) : Wagram
Site: www.papillonparis.fr

A propos de cet article

Publié le 5 mars 2016 par

Papillon” : 6 avis

  • Séverine Dupuytout

    Retour chez Papillon,
    Un peu dure sur mon premier commentaire, je reviens sur ma première impression. La deuxième est nettement meilleure. Le buzz est passé, le service bien plus charmant, la salle moins bruyante et l’assiette pleine de saveurs.
    Bonne surprise donc.

  • Severine Dupuytout

    Hier soir, expédition à 300m de chez moi chez Papillon et arrivée dans un pays étranger… je me débrouille seule de mon manteau…la faune est particulière: hipsters que rien ni personne ne gênent, 4 ou 5 serveurs différents pour la même table qu’on ne sait plus à quel saint se vouer…(on les reconnait uniquement à leurs bretelles, pour le reste le retour à l’école hôtelière serait bienvenu), le champagne arrive avec l’entrée, un poil bouchonné … dommage … le vin excellent (le prix aussi). Les plats… st jacques crues bonnes voire très bonnes, le caneton plus que moyen, le poisson peut mieux faire… le Cochon avait l’air appétissant.
    Le gâteau au chocolat versé à grand coup de cuillère dans l’assiette (comme à la cantine ou chez Ikea … ça doit être hautement branché) et la salle froide comme un restaurant d’entreprise à la déco un peu étudiée…
    Bref nous ne sommes pas attardés au point que le chef nous a suivi dehors pour faire sa demi seconde de relations publiques… un conseil… ajustez vous… Bébé Ducasse en est au stade embryonnaire…

  • benoit

    sinon les rageux, vous pouvez aller chercher de l’inspiration sur tripadvisor, la taverne de maître kanter y est bien notée!

  • ROCHUT

    Je ne comprend pas le tapage autour de ce restaurant. La cuisine est à un niveau plutôt moyen, les dressages approximatifs et assez grossiers, la salle est froide et bruyante, mais c’est vrai que les serveurs ( plutôt sympas ) ont des bretelles alors…bref on est dans le surfait intégral. Il y a suffisamment de bistronomiques réussis dans l’arrondissement pour passer son chemin et aller voir ailleurs.

  • Didier

    Très bel endroit effectivement, une déco soignée qui sent bon la fraicheur.

    Les mets sont fins, c’est bon. MAIS fuyez les vins au verre proposés!!! une catastrophe, indigne de ce type de restaurant à des prix hors de propos…

  • vincent

    le dessert me fait penser au dernier plat que j aurai pu prendre sur un self de l a8

    sincèrement , purement honteux de servir un plat comme ça même si j avais à recevoir des personnes que j en aime pas, je n oserais même pas mettre un tel mépris dans l assiette
    la tête du hispter en salle et les remarques toujours précises & toujours légitimes de Gilles Pudlowksi ne me donnent vraiment pas envie d en savoir plus

    tant que cela plait aux bobos , pourquoi Chef Saintagne s en priverait

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

Papillon