Musée Unterlinden
« Colmar: le nouvel Unterlinden est arrivé! »
Vous avez connu l’ancien Musée Unterlinden, avec son retable d’Issenheim, ses toiles de Schöngauer, ses clins d’oeil à l’art rhénan, ses collections alsaciennes, ses objets régionaux, ses vues de Colmar à l’ancienne, façon Michel Hertrich, ses Gustave Brion, ses Claire Hildebrand, ses Jean-Jacques Henner, ses Gustave Stoskopf, ses clins d’oeil d’Hansi, qui fut le conservateur des années d’avant guerre, son cloître herbu, celui d’un ancien couvent en ville devant bric à brac encyclopédique? Vous l’avez évidemment aimé. Vous vous le retrouverez tel quel, en adorant le nouvel Unterlinden, revu par le cabinet d’architectes bâlois Herzog & Demeuron, qui ont imaginé l’agrandissement avec l’annexion des voisins bains municipaux, en vue un nouvel espace événementiel, plus une importante galerie souterraine, des escaliers audacieux et sobres, et encore une construction moderne, mi cabane géante, mi chapelle contemporaine, usant du bois sombre, qui permet ainsi au musée de développer la démonstration de sa riche collection moderne des XXe et XXIe siècle.
Unterlinden, en effet, ce n’est pas simplement Mathias Grünwald et son extraordinaire retable replacé dans sa chapelle « d’origine », ses toiles rhénanes, ses primitifs préfigurant l’expressionnisme, ses Lucas Cranach (la Mélancolie), ses pièces d’archéologies rares et ses tonneaux de vignerons, mais aussi ses Dubuffet, ses Bram Van Velde, ses Poliakoff, ses Picasso, Valadon, Bonnard, Marinot, Atlan et bien d’autres. De fait, c’est comme un nouveau musée qui se livre aujourd’hui, après trois ans de travaux, pour une réouverture en beauté et en douceur.
Colmar, ville musée (ceux de Bartholdi et désormais d’Hansi ne sont guère loin), prend des couleurs et un certain prestige qui n’est pas sans gloire avec ce formidable vivier de culture, riche, profus, bigarré, qui va lui apporter un nouveau public, curieux, avide de savoir, formidablement éclectique.
FO-MI-DABLE, 3h d’une belle déambulation hier . Nous avons connu l’ancien, nous sommes conquis par le nouveau musée. Belle réussite. Nous n’avons pas manqué de toucher le nez du buste de Hansi…..avons découvert Lebert….on y retournera vite. Vive le pass musée
Le nouvel Unterlinden est formidable ! (je ne connaissais pas l’ancien) avec un coup de coeur pour les ‘Dahlias’ De Séraphine de Senlis et le paysage de Maurice Marinot (1902).