Parcours Live Restaurant

Une découverte au coeur de l’arrière-pays niçois de notre correspondant de la côte, Alain Angenost…

Frédéric Galland © AA

Face au Mont Chauve, le village de Falicon, sur sa colline, domine la ville de Nice. C’est ici, en 2007, qu’à vingt-sept ans, le jeune Lillois Fréderic Galland y a posé ses valises, pour sa première maison. Il n’avait pas choisi le lieu le plus facile, car Jean-Marc Delacourt, le précédent chef propriétaire, au riche CV, y avait obtenu deux étoiles. Mais l’humilité étant une de ses qualités, il a relevé le défi dans un autre registre, se souvenant pleinement de sa formation dont Christian Philippo, chef de l’Auberge du Loisel à Halluin, qui lui a inculqué l’amour du bien faire et des beaux produits.

Langoustines et chorizo © AA

Son passé professionnel l’ayant mené en Suisse, dans les meilleures tables de Bâle (côté palace aux Trois Rois ou, côté brasseries, le Safran Zunft et le Wiesengarten), il était revenu pendant trois ans dans sa ville natale, comme chef à l’Orange bleue, avant d’enfin se lancer. Sur sa carte, il joue le marcher du jour, façon gastro, sans prise de tête.

La lotte © AA

Les langoustines rôties et le chorizo, les coquillages, curcuma et coulis de petit pois, le pressé de foie gras en chapelure de pain d’épices, le filet de lotte habillé de lard fumé, avec ses légumes de printemps, l’agneau de lait de Sisteron, cuit à basse température, en écrin de pistache, violets en barigoule, asperges vertes et crousti-moelleux de polenta au parmesan, sa réinterprétation de la tarte au citron meringuée, se dégustent sans déplaisir, faisant oublier l’attente un peu longuette entre les plats, dûe à une équipe restreinte.

L’agneau © AA

Au Parcours Live, la vue magique sur la Baie des Anges, idéale pour des déclarations d’amour, les soirées musicales et les cours de cuisine de Frédéric, sans manières, on y va.

La salle © AA