C’était, en 2004, la dernière nouveauté du Rome qui mange, s’amuse, sans omettre de prendre les produits transalpins au sérieux. Mais ce « Mozarella Bar » nommé Obika et dédié au fromage roi de Campanie a essaimé dans le monde entier avec succès. Le voilà trônant comme une perle gourmande au coeur de l’aéroport de Naples, le […]...
Cette villa patricienne du XIIe, avec ses vues imprenables sur la mer et la côte, fut, au XIXe la « folie » d’un lord anglais, qui mélangea époques et styles, la revue en résidence néo-renaissance avec des grâces exquises. Elle abrita le groupe de Bloomsbury autour de Virginia Woolf mais aussi les amours de Greta Garbo dans […]...
Positano, un village? Disons, un rêve préservé. On y inventa le bikini dans les années 50. Joachim Murat, prince de Naples, s’y fit construire un palais, tandis que le marquis Paolo Sersale, alors maire communiste de la commune, réélu trois fois de suite, réalisa avec les américains le système du conduite d’eau du village. Il […]...
C’est une table de plage, simple comme bonjour, à priori réservée aux résidents de l’hôtel San Pietro, mais où se glisser est une promesse de bonheur. Avec ses tables simplement mises sur une estrade face à la mer. Il y a le service avenant, les mets d’évidence, les plats sans chichis, les vins d’ici proposés […]...
C’est un livre exquis, paru avant l’été, qui se savoure lentement, comme une confiserie délicate. Marlena de Blasi, journaliste gastronomique américaine, tombée amoureuse d’un bel italien, rencontré à Venise, s’installe avec lui à San Casciano, au sud de la Toscane et en lisière d’Ombrie et du Latium. Elle y conte les jours qui passent, – […]...
Le service de charme, la terrasse plein cadre sur les bateaux, le coup d’oeil du volubile Antonio Petrosino en salle, le coup de main de Maria, la maman, en cuisine, ainsi qu’une équipe dynamique qui s’active entre les fourneaux et les viviers font de cette adresse de bout de port la perle cachée d’Amalfi. Salade […]...
Amalfi? Un miracle préservé que le grand tourisme n’a pas gâté. On peine à imaginer que cette république indépendante, rivale de Gênes et de Pise, compta jadis 60000 habitants. Quoique son Duomo di Sant’Andrea de style roman, avec son cloître gothico-mauresque, son campanile, sa crypte, son escalier monumental, qui veille sur une place animée autour […]...
Le sobre décor, sans vue, avec ses murs de crépis, ne fait pas la retape. Antonio Dipino s’y affirme comme la vigie gourmande d’ici, cherchant les meilleurs poissons au port, les accommodant avec délicatesse au four, en gratin, à la poêle, ne cédant pas aux sirènes de la restauration facile. Son père, Franco, avait déjà […]...
L’hôtel? Un rêve de palace en mer. Je vous en ai parlé déjà. Mais la cuisine du San Pietro vaut, elle aussi, le détour, sous la houlette du maestro Alois Vanlangenaeker. Ce belge flamand qui a l’Italie au cœur, travailla jadis comme second d’Alfonso Iaccarino au Don Alfonso 1890, avant de rejoindre la France à […]...
Salvatore Russo dit Black, car toujours bronzé, est, depuis d’un demi-siècle, l’hôte exquis de cette belle terrasse en ligne de mire sur la plage de sable gris. On vient là pour la conversation au fil de jour, le coude à coude aimable, dans une ambiance de brasserie marine, le coup d’œil sur les baigneurs, mais […]...
Un hôtel face à la mer, pile en aplomb sur la mer, face à Positano, avec toute la côte amalfitaine en contrepoint? Plutôt un rêve. Accompli par Carlo Cinque dans les années 60. Amoureux du site, ce poète voyageur fit bâtir ce palace couvert de vigne vierge, dont rien ne se devine depuis l’extérieur et qui paraît […]...
Cette petite poissonnerie, sise à deux pas de Don Alfonso 1890 (et qui le fournit), au coeur du village de Sant’Agata, propose les jolis poissons du golfe. J’ai repéré là les anchois – que l’on nomme ici non aciugha (ça, ce sont les anchois salés) mais alici -, la sole, le bar, la dorade (orata), […]...
Les gemelli à tous les parfums, les paglie et fieno bicolores, mais aussi les petits mets faits main, comme les exquises aubergines parmigina et les gnocchis: voilà ce qu’offrent Mario Pollo et sa mère qui s’active au labo juste derrière les rideaux de perle. On vend là aussi des pâtes au grain dur de Gragnano, […]...
Il y a le simple bonheur d’un café en terrasse servi (pour 1,50 €) avec sa jolie tasse couverte, son verre d’eau minérale incluse, gazeuse et plate à la demande, plus les glaces turbinées maison, les pâtisseries exquises qui respectent au plus haut point la tradition un brin italienne, revue un brin Mitteleuropa. Le lieu […]...
C’est une ferme-auberge délicieuse (en Italie, on parle d’Agritourisme), tenue par les Ruoppo: Claudio, sa femme Olga Fasulo, ses enfants Luigi, Rossella, Francesca et Roberto qui administrent le domaine familial. Il y a là 6 ha, des vignes, des arbres fruitiers. On y fabrique des liqueurs exquises, de citron, de pêche, de café, on y […]...
C’est un petit village qui domine de son belvédère le golfe de Naples, l’île de Capri, situé dans la vaste communauté de communes de Massa Lubrense. Il y a l’église, la placette, plus l’auberge. Tonino Mazzola, rond, moustachu, drôle et disert, accueille avec sagesse et bonhommie, place les clients amis en terrasse. Il est relayé […]...
Sur sa marina riche en belles tables (la Taverne del Capitano, juste à côté, possède ses deux étoiles), cette petite adresse est le lieu plus courtisé. Il y a là un simple cabanon, mais avec son accueil en or, sa situation délicieuse, ses tables joliment nappées de blanc et sa terrasse prolongée sur la mer. […]...
Il y a la grande table de Sant’Agata, le Don Alfonso 1890 – date de fondation de la maison par le grand-père Alfonso Constanzo, et, depuis 1990, le Peracciole, la ferme bio signée Livia et Alfonso Iaccarino. Nous sommes là à la pointe de la Péninsule Sorrentine, sur la commune de Termini. Le lieu est […]...
Cette table de charme, discrète – et étoilée! – on la découvre presque par hasard au fil de la promenade en ville, au seuil des remparts et de la mer. Il y a cette air de cave (« buco »: le trou) charmeuse sise au rez de chaussée d’un ancien monastère, ces tables au dehors, cette mise […]...
Sorrente: le repère d’où s’achève le golfe de Naples, où débute la côte amalfitaine. Pour y accéder, on a, depuis l’aéroport, quitté l’autoroute vers le Sud en direction d’Amalfi, longé la presqu’île et la côte, vers Sant’Agnello et ses façades de palaces du temps passé, comme le Parco del Principe années 60, revu par Gio […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.