Ce fut une brasserie néo-Art nouveau imaginée dans les années 1970/80, alors que c’était la mode du pastiche, menée tambour battant par Jean Bouquin, figure de l’époque, sous le nom de l’Assiette au Beurre. Elle fut relancée, à cette enseigne, par Raymond Oliver, qui menait le Grand Véfour, mais avait délégué ici son élève Christian […]...
Gaël Cailler, qui a travaillé chez Potel et Chabot et a été formé dans le groupe Accor, a fait de cette discrète table d’angle un QG de goût. On se régale au gré, des menus bien balancés, de mets frais et digestes, composés au rythme des produits du marché. La pastilla de chèvre au citron […]...
Il est la vedette non dite de sa ville. Maxime Siesse fut courtier en vins et restaurateur dans le Pas de Calais dans une vie antérieure. Il a fait d’une table anodine, face à l’église du vieux St Maur, un bistrot de village où l’on est bien, simplement bien. On refait l’air du temps sur […]...
José Robles Martin, natif de Salamanque, vend et vante les produits espagnols, italiens et français, sans discrimination d’aucune sorte. Son objectif : ne sélectionner que la qualité tout azimut. Pâtes du Piémont ou des Marches (comme les exquises Filotea d’Ancône), sauces et huiles d’olive de Sicile et Toscane, conserves, fromages, huiles et, en vedette, bien sûr, […]...
Serge Boileau, qui tient deux boutiques riantes, mitonne avec verve les meilleures pâtisseries de sa ville. Macarons en multi-versions, mille-feuille croquant, tarte aux fruits de saison, jolies charlottes, beaux entremets au chocolat, fines viennoiseries sur le mode classique sont toutes frappées du sceau de la fraîcheur et de la qualité légère....
Alain Petitgas, qui tient « la » cave sérieuse de sa ville, à deux pas de la mairie, a repris, avec son épouse Alice, l’affaire fondée par son père en 1962. Il vante là un « joli champagne » (Terre d’Emotion de Charpentier à Charly-sur-Marne), un friand saumur l’Enchantoir du Manoir de la Tête Rouge, un généreux Vaqueyras du […]...
Il s’engage, raconte, livre ses coups de coeur et ses coups de griffe sur LCI, s’est fait le portrait de Tintin, avec sa houpette, amuse sous ses airs rieurs avec ses lunettes drolatiques. On le découvre chez lui passionné, propre à s’enflammer sur un livre qu’il aime et qui a été oublié (« la Maison du […]...
Le sait-on? Saint-Maur-des-Fossés est, à deux pas de Paris et du bois de Vincennes, une sorte de Neuilly de l’Est parisien, cossu, aisé, drôle, intello parfois (on vous reparlera de la Griffe Noire et de son libraire Gérard Collard), avec son faubourg bourgeois, en bordure de quai et de fleuve (la Marne des mariniers) de […]...
Le bonheur d’un bistrot parisien en banlieue côté Est, à deux pas du Bois de Vincennes et des grandes demeures bourgeoises qui le bordent ? Vous le trouverez au cœur de Saint-Mandé, dans une rue tortueuse et champêtre. C’était jadis le Café de la Poste, dans les années 1920. Les Olry, qui tinrent jadis les Coteaux, […]...
C’est un lieu poétique, et pour trois raisons: 1/ il est dédié à François Coppée, lyrique du quotidien, auteur du « Reliquaires » et « d’Intimités« . « Je suis un pâle enfant du vieux Paris », disait-il de lui même. 2/ il se trouve face à la mini place Léon Paul Fargue, que nous avons déjà évoqué ici même, et […]...
L’assistance chinoise, nombreuse, ne trompe pas. On est bien ici dans une table authentique. Certes, les meubles laqués s’écaillent un peu, le service est ou rapide ou longuet ou inattentif, oubliant un plat ou de s’enquérir de la commande. Mais tout ce qui est servi ici, sous la houlette de deux chefs, l’un originaire de […]...
Je ne sais si vous vous en êtes rendu compte, mais il y a toute une flopée de belles et bonnes dames, devenues ces dernières années, les stars de la fromagerie française, côté échoppes, sélection et affinage. Je songe à Marie-Anne Cantin (7e), Marie Quatrehomme (7e), Virginie Boularouah (18e) ou encore Martine Dubois (17e), sans […]...
J’y allais quand j’étais étudiant. Le menu (tout compris) était alors à 9,50 F. C’était une autre époque. Le lieu a gardé ses miroirs, stucs et torsades Art nouveau, ses patères, ses cuivres, ses dessertes, bref son allure de bouillon 1900 genre Maxim’s des budgets moyens. La nouveauté: il vient d’être rénové, sous la gouverne […]...
Après une semaine d’Italie et en quête de fraîcheur, je n’ai pas cherché loin. Nous étions hier dimanche – la Méditerranée est ouverte. Il y a le décor Bérard/Cocteau années 1950, le cadre coloré, la terrasse avec vue sur le théâtre de l’Odéon, les plats marins ciselés par Denis Rippa, un ancien de l’Ambroisie et […]...
Le dernier coup de coeur d’Alain Angenost, notre correspondant de la Côte d’Azur: joli, convivial, pas cher et savoureux. Suivons-le boulevard d’Alsace… Voilà qui va intéresser les épicuriens cannois. Depuis quatre mois, boulevard d’Alsace, non loin de la rue d’Antibes, Christophe Ferré, pâtissier de formation, passé par les Airelles à Courchevel et le Moulin de […]...
Elle est d’origine angevine, aime la Bretagne, pratique la galette (au sarrasin) et la crêpe (au froment) comme un bel art. Suzy se promène avec sa voiture ambulante de soirée en soirée, travaille à la commande, mitonne au gré des envies du jour. Hier soir, la galette saumon fumé, crème et ciboulette était un brin […]...
« A quoi bon des poètes en temps de manque?« , demandait Hölderlin. Il faut du courage pour ouvrir, en tout cas, une librairie en temps de crise et de prolifération de ventes de livres par Internet. Véronique Lamazère, qui possède un joli nom périgourdin s’est lancée. Cet ancienne directrice juridique d’une grosse société internationale a ouvert […]...
Après une semaine italienne, rien de tel, pour un déjeuner « light » à Paris, un jour de grande chaleur, que la découverte d’une bonne table japonaise classique. Cela s’appelle Yuzu. Officie avec patience le sushiman expert Nao Takemoto dit Take, escorté de la petite pâtissière Megumi Yanase dite Megu. On déjeune en salle ou au comptoir, […]...
C’était, en 2004, la dernière nouveauté du Rome qui mange, s’amuse, sans omettre de prendre les produits transalpins au sérieux. Mais ce « Mozarella Bar » nommé Obika et dédié au fromage roi de Campanie a essaimé dans le monde entier avec succès. Le voilà trônant comme une perle gourmande au coeur de l’aéroport de Naples, le […]...
Cette villa patricienne du XIIe, avec ses vues imprenables sur la mer et la côte, fut, au XIXe la « folie » d’un lord anglais, qui mélangea époques et styles, la revue en résidence néo-renaissance avec des grâces exquises. Elle abrita le groupe de Bloomsbury autour de Virginia Woolf mais aussi les amours de Greta Garbo dans […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.