Le plus charmeur des bouchons lyonnais ? Toujours ce « café-comptoir » Abel, où, contrairement à l’adage de Curnonsky, on vient « manger le décor« . Avec ses boiseries, ses vitres de verre gravé, ses vieilles pubs, ses tables de bois façon café de campagne, ses banquettes du même métal, son comptoir desserte à l’entrée, la demeure cultive l’intemporel. […]...
Le plus historique, le plus chargé d’histoire des bouchons lyonnais ? Chez Abel, bien sûr, à la belle façade comme autrefois, tout à fait inchangée. Victor Hugo pourrait y imaginer « les Misérables », Marcel Carné y tourner un remake des « Enfants du Paradis », Claude Autant-Lara une version lyonnaise de « la Traversée de Paris ». Le décor millésimé […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.