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Zuem Strissel

« Strasbourg: retour au Strissel »

Article du 17 avril 2013
Sonia au service © Maurice Rougemont

Sonia au service © Maurice Rougemont

Cette maison historique, vous la connaissez, évidemment. On vous en a parlé longuement. Elle a changé et on a craint le pire. Mais par bonheur, tout est (presque) comme avant. Certes, Marc Faller, dont la maison a un plus d’un pied dans le vignoble, et qui possède des maisons strasbourgeoises touristiques et populaires, pour ne pas dire moins (le Pont St Martin, le Marco Polo), est désormais aux commandes. Mais l’ancien chef, Serge Cutillo, présent là du temps des Valmigère, est toujours là, après une valse hésitation. Et le service demeure amical, complice et souriant, sous la houlette de la brune Sonia qui veille la salle tout en clair obscur avec bienveillance.

Serge Cutillo © Maurice Rougemont

Serge Cutillo © Maurice Rougemont

Certes, les prix ont fait un léger bond en avant, mais les portions sont généreuses et même parfois pantagruéliques. Quoiqu’il en soit, on n’a que du bien à dire et à écrire du presskopf ménagère, de la salade mixte (avec cervelas et tomme du Ried – une belle idée, remplaçant avantageusement le gruyère), du jambonneau caramélisé (sans doute un peu saumuré) et la bouchée à la reine, au ris de veau et volaille crémés, présentés en deux temps, le feuilleté du vol au vent d’un côté, la farce de l’autre et des nouilles « al dente » (Serge Cutillo ne renie pas ses origines transalpines) est le morceau de bravoure de la maison.

Plats © Maurice Rougemont

Plats © Maurice Rougemont

On y ajoute les rognons de veau servis en cocotte Staub et les quenelles de fromage blanc au lard fermier. Avant les jolis desserts, comme le fondant au chocolat ou le kougelhopf glacé au marc de gewurztraminer. A propos de marc, celui qui est servi ici est celui d’Hagmeyer à Balbronn, le maestro du genre. Et le café servi en ristreto est à l’unisson. Un mot aussi pour saluer le pinot de Kientzler à Ribeauvillé en pichet. Et pour rappeler que ce décor émouvant avec ses vieux tables, ses banquettes en bois, sa salle du pressoir, ses vitraux vaut toujours détour et coup d’oeil pour le plaisir. Bref, on est tout heureux de retrouver « notre » Strissel en aussi bonne forme…

La salle du premier © Maurice Rougemont

La salle du premier © Maurice Rougemont

Zuem Strissel

5, place de la Grande Boucherie
67000 Strasbourg
Tél. 03 88 32 14 73
Carte : 35-45 €
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Site: www.strissel.fr

A propos de cet article

Publié le 17 avril 2013 par

Zuem Strissel” : 3 avis

  • conrath

    Que reste t il du Strissel d’il y a 15 à 20 ans ? Tout est maintenant désolation et à rafraichir d’urgence : Les fresques , les peintures …comme ces boiseries peintes salle du pressoir noircies ininterprétables car illisibles , les lampes sans abat jour ou spots sans ampoules , tout de guingois , lino au sol en pièces ,… Des salles chargées d’une telle histoire ne méritent pas cela !!! Côté cuisine des portions minimales , quelques pommes de terre nappées de gruyère fondu sans viande , un peu de pain qu’il faut réclamer au serveur , pas de quoi rassasier un touriste qui a parcouru le vieille ville …Ceux qui ont connu ce lieu par le passé ne le reconnaissent plus . Désolé pour ce rapport si peu élogieux mais il est encore temps de faire le nécessaire pour réattribuer à cette winstub son bouquet « strissel »

  • Fred SCHEIBER

    J’ai connu le Strissel quand j’étais étudiant en médecine de 1945 à 1952. Fauché, mais j’ai dégusté un verre de vin blanc (d’Alsace évidemment),rarement.. Début 1953, j’ai quitté Strasbourg et l’Alsace pour m’installer chez les « päckser ». Mais j’ai envie de revenir vous rendre visite, car je connais toujours votre adresse !

  • leiser

    Bonjour,

    Je me permets de vous contacter afin de savoir si vous êtes ouvert le soir du 31 décembre ?

    Merci d’avacne
    Cordialement
    Marie-Claire LEISER

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