Le Comptoir de la rue Le Bec

La "dream team" de la rue Le Bec © Maurice Rougemont

C’était Nicolas Le Bec avec une étoile puis deux, ce fut, un court temps, Taka chez Le Bec. C’est désormais le Comptoir de la rue le Bec avec une équipe de salle jeune et dynamique, sous la houlette de l’exquise, souriante et chinoise Madame le Bec, qui a un faux air de la belle Gong Li. On goûte là, dans une atmosphère relax sur deux étages des lyonnaiseries exquises (saumon et hareng pommes à l’huile, lentilles et cervelas vinaigrette, pied de veau rémoulade, pâté en croûte « Colette », hommage à dame Sibilia aux halles de la Part Dieu et cervelle de canut  au pain grillé).

Toutes les entrées sont à 8€. Les plats, dits « le picanha », qui désigne l’onglet de boeuf à brésilienne qui préside aux diverses préparations carnassières (en fait de la tendre aiguillette de Rumsteck Angus), sont à 14 €. Ainsi le (superbe) steak grillé béarnaise, le tartare haché gros, la cocotte braisée au vin du Rhône, le burger épais dit Iceberg et pain toasté. On ajoute les frites moelleuses, la purée, les haricots verts.

Mosaïque de plats © Maurice Rougemont

Il y a, pour les récalcitrants, le saumon d’Ecosse vapeur avec fleur de sel et huile d’olive, comme jadis Nicolas le faisait aux Fermes de Marie, reprenant en l’allégeant une idée de Jacques Maximin. Le saint-marcellin est signé Mère Richard, en direct des Halles de Lyon. Les desserts sont gourmands (fromage blanc et – divines – myrtilles en bocaux, baba au rhum et crème fouettée), les pains maison, faits dans la boulangerie de Nicolas au quartier de la Confluence.

En novembre, NLB ouvrira dans ce dernier endroit où se trouve une partie de son empire et au dernier étage, une table de haut niveau où il travaillera en sur-mesure. Mais pour l’heure, sa belle table genre épicerie/boutique/bistrot, qui vend pâte, pains, brioches, condiments et pleins d’autres bonnes choses, tout en régalant à toute heure, y compris au petit déjeuner, plaît à tous.

Les Le Bec © Maurice Rougemont