Fred l'Écailler
« Cannes: l’Écailler, c’est Fred »
Fred Garbellini © AA
Un écailler bonhomme, gourmand et cannois où se régaler les mois en « R » à Cannes: notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost, vous dit tout…
Palourdes en persillade © AA
Dans ce tranquille quartier cannois de bord de mer, proche du Palm Beach, la place de l’étang a été entièrement rénovée avec terrains de boules et boulistes affairés. Depuis vingt-quatre ans, le restaurant Fred l’Écailler y régale de produits marins de première fraîcheur une clientèle qui en redemande. midi et soir tout au long de la semaine, on peut s’attabler, selon son envie, la saison et la météo, sur la grande terrasse aérée et ombragée ou dans la salle au chaleureux décor intemporel, marin par-ci, marrant par-là.
Filet de saint-pierre, artichauts © AA
Secondé par Nadia sa compagne et un personnel sympathique, Fred Garbellini joue le jovial capitaine ad hoc. Marinière et bonnet rouge vissé sur la tête, il aborde une barbe de marin qui lui va bien. Vent debout, Tétou et Nanou disparus, il reste un des seuls, dans son institution marine cannoise, à promouvoir la mer dans tout son éventail et la pêche locale en particulier d’Alain et Nicolas à Golfe Juan. La rénovation de la place lui a permis d’installer une poissonnerie avec vente à emporter et où l’on peut choisir son poisson au poids et se le faire cuire sur mesure.
Raie meunière aux câpres © AA
L’ardoise dévoile un choix conséquent de plats à base de poissons et crustacés, dont, pour commencer, une salade crevettes et artichauts, des palourdes en persillade ou l’imparable poulpe sauté. On continue à se faire plaisir d’une raie meunière aux câpres, d’un pavé de loup aux cèpes ou d’un saint-pierre aux artichauts, le tout arrosé d’un sancerre « sauvage » du copain Pascal Jolivet à la nervosité joliment iodée. Une tarte Tatin en récompense pour le gourmand qui n’aura pas calé avant une bienfaisante promenade digestive en bord de mer et « fuck » la Covid !
La tarte Tatin © AA
