Les Bocaux du Toqué
« Metz: fiasco aux Bocaux »
En vitrine © Maurice Rougemont
C’était le Chèvrefeuille, puis la Fleur de Sel, enfin le Toqué. Régis Toulet, qui, après avoir fait ses classes chez Lamaze et Mazagran, a transformé cette table charmeuse sise sur une rue montante en boutique traiteur avec son salon fumoir. Il y a la salle avenante et moderne, où l’on peut goûter les bocaux du jour (fabriqués dans les laboratoires du restaurant de Aumetz qui a gardé, lui, le nom de Toqué). Les formules se succèdent, les idées aussi. Pas toujours bonnes, hélas. D’ailleurs, a-t-on envie de manger des bocaux au restaurant – même si les frères Ferniot, sur le même principe, ont créé une chaîne à succès à Paris? On citera simplement le menu du jour, qui proposait, l’autre midi, pour 16 €, un velouté de poireaux et pomme de terre fade, un petit salé (avec plus de gras que de viande) sec avec des lentilles (un brin farineuses) et des pommes de terre, enfin une panacotta gélatineuse et sans nul goût de vanille d’une platitude totale. Bref, on est dans le ratage absolu.
Les bocaux © Maurice Rougemont
Les bouteilles © Maurice Rougemont
On ne veut pas de mal au pauvre Régis qui a visiblement raté son concept, d’autant que la mousseline de grenouilles truffées est entachée du même défaut de fadeur, que les linguine à la bolognaise sont sans génie, que la mousse au chocolat pourrait être plus cacaotée. On sauvera du désastre le tiramisu gourmand et, lui, fortement chocolaté. Plus le choix de vins intéressants (mais à prix pas forcément cléments) comme le fleurie fruité de chez Pariaud. Bref, on demande à voir et revoir. Mais pour l’heure, c’est un fiasco.
Régis Toulet © Maurice Rougemont
Quelle déception ! Ce restaurant nous avait beaucoup plu quand nous y sommes allés la 1ère fois un midi et nous avions décidé de le faire découvrir à des amis (c’était un samedi soir l’an dernier) ! Nous y sommes restés 3h… non pas pour faire durer le plaisir mais parce qu’on nous a oublié à maintes reprises : à notre arrivée, il a fallu 1/2 heure avant que quelqu’un vienne nous demander si nous souhaitions prendre un apéritif. Puis on nous a oublié pendant 1 heure avant de venir prendre notre commande. 1/2 h après, le patron est venu nous dire qu’il y avait confusion dans notre commande et qu’il ne savait plus ce qu’on avait choisi.
La serveuse a enchaîné la casse des bocaux. Il manquait des ouverts à notre table (on avait pourtant réservé… la table aurait pu être prête !!!). Nous avons demandé si nous pouvions avoir les couteaux et fourchettes manquants, mais on ne nous les a jamais apportés !
En fin de repas, las d’attendre l’addition, nous nous sommes levés pour régler à l’accueil… Encore une fois, le patron (je reconnais la photo ci-dessus, il s’agit de Mr Toulet) nous a fait attendre 10 mn le temps de terminer des lieux communs qu’il échangeait avec des clients parisiens : « Paris, c’est tellement mieux que la province ! ».
Nous n’avons pas voulu gêner nos amis en faisant des remarques désobligeantes au patron du restaurant, mais je regrette de ne pas l’avoir fait !!! Sincèrement je n’ai jamais vu une telle calamité : un patron autosuffisant, complètement déconnecté de ce qui se passait dans sa salle.
c’est lui qui a passé notre commande et qui l’a « oubli » ! Une serveuse, qui débutait peut-être, je ne sais pas, mais en tout cas, incompétente.
On a compris lors d’un règlement de compte en pleine salle (incroyable et ridicule !!!) que la serveuse quittait définitivement son travail. Ok, ça n’aide pas mais ce n’est pas aux clients de payer les « bocaux » cassés ! Pas un mot d’excuse, pas un geste commercial. Et pour couronner le tout, l’addition était salée.
Le concept est intéressant mais pas de quoi justifier le prix (surtout avec un tel service !). Les plats sont bons sans être exceptionnels. Minimalistes. On s’est brûlés en mangeant le contenu des bocaux qui était bouillant !
Bref, une soirée inoubliable, dans le mauvais sens du terme.
L’idée vient plutot de Madame que de Régis. J’ai testé ce resto l’année dernière, c’était pas mauvais. Par contre il est vrai que personne n’a envie de manger dans des bocaux et entendre le bip du micro ondes n’éveille pas les papilles.
Un resto qui mérite d’être testé et qui n’est pas très connu c’est » l’Olivier «