Hilton
« Tel Aviv: laisser-aller au Hilton »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Ce mastodonte années 1960 figure au « top » du luxe à Tel-Aviv face à la mer. Le hall a le chic daté de son époque, les chambres sans être grandes sont confortables et fonctionnelles, offrant de fort belles vues sur la plage et la ville, surtout depuis les derniers étages. Les ascenseurs sont parfois un peu lents et ont du mal à suivre le rythme des clients (le lieu possède 560 chambres) et les salons clubs offrent une nourriture façon snack très acceptable.
Là où le bât blesse: la restauration maison, soit au lobby bar, soit en terrasse, soit en sous-sol, au Café Med. Le style maison est franchement usinaire. Il y a quelques poissons pas trop mal cuits et gentiment assortis, comme cette dorade sur la peau avec polenta et épinards. En revanche, le reste est assez quelconque. Fish & chips avec son flétan surcuit sous une pâte à beignet trop épaisse avec des frites genre carton pâte, pizza calzone aux aubergines avec sa pâte lourdingue, club sandwich de saumon sans guère d’intérêt ou encore desserts sans relief présentés dans leur frigo: cheese-cake fadasse, mousse de fromage blanc archi-sucrée.
Les vins même locaux, facturés en dollars, sont hors de prix. Le service sourit, fait ce qu’il peut pour assurer la réputation de luxe de la maison. Le menu de midi est gentillet. Reste que la demeure, privilégiée par les grands de ce monde, vit, à l’évidence, sur ses lauriers. Il y a tant de belles tables alentour aujourd’hui qu’il serait grand temps que le Hilton se mette au goût du jour.