La Marlotte
« Paris 6e: la Marlotte c’est tout bon! »

Derec et le brouilly © GP
Une auberge de sens et de bon sens, à l’ancienne et de caractère: c’est la Marlotte, qui est aussi la bonne pioche, franche et sympa, chaleureuse et peu chère de sa rue gourmande. Aux doubles commandes, Gilles Ajuelos, élève de Jacques Maximin et Michel Rostang, qu’on connut jadis à la Bastide Odéon et qui possède le voisine Bakkus, plus contemporain, d’allure, et Benoît-Joseph Dulieu, petit gars du Nord, rompu aux vertus de la cuisine bourgeois, qui gère le lieu avec malice et sérieux, veillant en cuisine, en ayant un oeil en salle.

Champignons à la grecque © GP

Bisque d’étrilles © GP
Tout le quartier, gourmet, artiste et économe, vient s’y faire fête en catimini, sachant qu’au gré du menu du jour à l’ardoise, il trouvera forcément met à son goût. Ce midi, pour 27 €, on offrait c’est le mot, bisque d’étrilles pointue de goût, vinaigrette sapide de champignons à la grecque, joli pot au feu de coquillages avec lieu, moules, coques, navets, rutabagas et panais, sans omettre, in fine, une pomme au four avec son financier et sa jolie glace marron.

Pot au feu de coquillages © GP
A la carte, saladier de lentilles, brandade de morue ou pieds et paquets à la marseillaise faisaient merveille, sans omettre un délicat sablé aux pommes façon Tatin dont se délectait mon pote Derec qui joue chaque week-end le retour de Gérard Bouchard au Théâtre BO St Martin. On ajoute le vouvray dit la Dilettante servi au verre, plein de vivacité et de fruit, sans omettre le brouilly de G. Descombes frais comme l’onde. Un lieu à fondre.

Sablé aux pommes Tatin © GP

Pomme au four, financier © GP