A Travessa
« Lisbonne: la Travessa peut mieux faire »

Le chef et le service © GP
Une ruelle qui traverse les lisères du quartier de Lapa, riche en ambassades, dont celle de France, toute voisine, un ancien couvent du XVIIe, son cloître visible depuis les fenêtres, du linge qui pend aux fenêtres, une demeure ancienne, avec son cadre boisé, son haut plafond, sa lumière basse le soir: c’est là. L’accueil est charmant, prévenant. La cuisine, très traditionnelle, fait ce qu’elle peut pour faire plaisir. C’est, en résumé, plus généreux que fin. Avec des « délicatesses » en rafale et des plats à choisir au fil de la carte.

« Délicatesses » © GP
Pas de miracle: mais une gentille terrine de foie de canard, de la tapenade, une brick au fromage chèvre, une omelette (un peu grasse) aux champignons, un délicieux jambon chaud de l’Alentejo. Puis, le choix entre la sole meunière (on vous en sert deux pour un personne…, hélas, un poil trop cuites), le saint-pierre avec sa chapelure, le perdreau en croûte, le chevreuil avec sa poire pochée aux épices. Rien de répréhensible. Pas de quoi se relever la nuit.

Sole meunière © GP

Chevreuil © GP
On ajoute quelques jolis vins de l’Alentejo ou du Douro, des desserts gentillets (croustillant crème et framboise, mini brownie, flan un peu pâteux à l’orange) et un service féminin charmant, imperturbable.

Desserts © GP
Bonjour, retournez à A Travessa ! J’y suis allé l’année dernière et les photos de votre article sont plusieurs catégories en dessous de ce qui y est produit actuellement ! Peut être en dessous de Alma / Belcanto et 100 Maneiras bien sur mais je pense que j’y retournerais.