Signal 2108

René Peltier © GP

Un déjeuner en altitude qui charme chalands gourmets et skieurs gourmands – c’est parfois les mêmes ! – :  au Signal, chez René Peltier. Cet ancien du groupe Lameloise (la Brasserie Georges, l’hôtel Lyon Perrache, le Petit Riche à Paris et quelques autres) prouve qu’on peut faire bon et même très bon à 2108 mètres au dessus du niveau de la mer sans ruiner son monde avec une équipe au taquet et un chef fidèle au poste depuis huit ans, le sage Baptiste Vidon.

Ravioles, sauce bleu de Sassenage, noix de Grenoble © GP

Au menu, des choses fines, ancrées dans la tradition iséroise, avec des idées de renouvellement bienvenues, servies en finesse : ravioles de la mère Maury, sauce au bleu de Sassenage, noix de Grenoble AOP, ceviche d’omble chevalier au citron vert, yuzu, légumes croquants, mousse lèche du tigre, gelée de gingembre, feuille de riz soufflé ou encore truite fario de Charles Murgat grillé sur la peau, duo de potimarron, gremolata, pickles, fumet de poisson citronné avant la joue de porc confite, son jus réduit au lard fumé, vitelottes salardaises et fondue d’endives aux noix se goûtent tous avec avec plaisir.

Truite fario de Charles Murgat, potimarron, gremolata © GP

Les desserts sont un festival, drôle, vif, singulier. Ainsi le macaron des Caraïbes, ganache et glace coco, biscuit macaron, cœur en brunoise d’ananas et yuzu, le royal chocolat: mousse gianduja, croustillant feuilleté praliné, biscuit brownie noix de Grenoble, ganache montée au lait, glace vanille, délicieux : mousse vanille Bourbon, cœur caramel au beurre salé vanillé, dacquoise noisette ou le « Paris-Huez » avec sa crème pistache et sa pâte chou.

Joue de porc confite, vitelottes salardaises, endives © GP

On boit là dessus, au verre, les « Perles noires » en crozes-hermitage 2021 de Jean Esprit tarifé sans méchanceté aucune, sur une carte riche en pépites de toutes sortes. Magnifique vue depuis la terrasse sur quelques uns des plus beaux sommets des Alpes.

Paris-Huez © GP