Bouillon Baratte
« Lyon : la bonhommie du Bouillon Baratte »
Faux bouillon, vraie brasserie : cette maison relaxe a été créée par le groupe strasbourgeois « Diabolo Poivre », qu’on connaît bien, notamment avec le tout récent « Chère Amie » avenue de la Marseillaise, dans la capitale alsacienne, mais pas seulement, en lieu et place de l’ancien Carro de Lyon. La déco est amusante sur le mode récup’ avec ses chaises d’école, ses céramiques murales, ses banquettes de moleskine, sa salle en étage façon mezzanine et ses inscriptions mythiques et gourmandes empruntées à Escoffier.
On affecte ici de ne pas se prendre au sérieux, quoique tout ce qui est proposé ici soit frappé du sceau du professionnalisme made-in-Grand-Est. Ainsi, les œufs mayo façon « tonnato » (avec thon, câpres, anchois, tomates séchées) ou le tartare de saumon façon thaï qui côtoient joliment les lyonnaiseries d’usage, l’andouillette beaujolaise, la quenelle de brochet ou les ravioles en salade aux lardons.
La saucisse purée, fort bien menée et qui joue les vedettes, fait bon ménage avec la blanquette de veau à l’ancienne et la crème brûlée aux pralines roses. Jolis choix de vins de partout comme le condrieu de Cuilleron et le pinot noir d’Alsace des frères Engel à Orschwiller. Prix doux.