Griffes

Hippo et Léo © GP

Ils ont déjà fait florès avec Sables, une table, sise rue Jean de La Fontaine à Paris 16, dédiée aux poissons. Les voici désormais à l’enseigne de Griffes, quelques pas plus loin, toujours dans le 16e, côté Auteuil et tout près de la maison de la Radio, avec un bistrot dédié à la viande. Léopold Imbert, le petit frère de Jean, star de Top Chef et du Plaza-Athénée, qui a travaillé, en salle, aux « Bols de Jean », puis avec Laurent de Gourcuff pour Paris Society, avec son ami d’enfance et associé Hippolyte Talaya, ex du Crillon côté gestion.

Le décor © GP

Ils ont racheté le P’tit Chêne des frères Dufour, rue Gros, un bistrot de tradition qui se nomma, il n’y a pas si longtemps, Chaumette. L’ambiance bistrot a été conservée avec ses boiseries, son comptoir, son grand miroir, ses photos de grandes gueules, son hommage au « Singe en hiver ». Même si le lieu a pris quelques couleurs flashy à l’extérieur et si les chaises sont devenus des fauteuils un brin futuristes.

Cordon bleu © GP

La carte, elle est carnassière, avec la belle terrine, les pruneaux au lard, le sandwich au rôti de veau, caviar d’aubergine et jus de veau,  le tataki de veau sauce chimichurri, les condiments pickles, le gaspacho de tomates et lardons de chorizo au basilic, le sot l’y laisse et la salade César avec ses croûtons à l’ail, le cordon bleu à la main avec sa sauce emmental à la tomme font autant d’entrées malicieuses.

Terrine © GP

Il y a encore le saucisson en brioche avec sa moutarde à l’ancienne et son mesclun, les tomates farcies  revisitées avec l’agneau de sept heures et le riz pilaf, le tartare de veau au guacamole et paprika, plus la tortilla.

Gaspacho © GP

Le plat phare de la maison ? Le « griffes » Wellington, un filet de boeuf en croûte – du filet des Boucheries Nivernaises – avec jus de boeuf et son joli gratin dauphinois, avec une fine croûte de pâte feuilletée et épinards, délicieux ! On boit, là dessus, au verre, le frais chinon du domaine de la Noblaie ou le riche crozes hermitage de Luc Tardy avant les desserts.

Wellington © GP

Le registre est ténu. Mais la pavlova fraises et basilic est bienvenue. Elle se goûte en fraicheur. Il y a aussi, pour les plus gourmands, le riz au lait et son caramel au beurre salé, le brownie et sa crème anglaise, plus la guimauve. Voilà une belle pioche à saisir.

Pavlova © GP