Carmel 1643
« Arbois : le minimalisme du Carmel 1643 »
C’était l’hôtel de Paris d’Arbois, la maison des Jeunet, qui eurent une étoile (le papa André, à la fois sommelier et restaurateur) puis deux (son fils Jean-Paul puis le second de ce dernier, le belge Steven Naessens, parti depuis à Germigney). C’est devenu le Carmel en référence à l’ancienne fonction du lieu, un couvent de carmélites datant de 1643.
Repris par le propriétaire du château de Germigney à Port-Lesney, Jocelyn Gelé (qui possède également le Parc à Besançon), ce dernier a été revu minimaliste avec des chambres sobres dans les tons grisés et de bonnes salles d’eau. La cuisine, sérieuse, mitonnée par un ancien du groupe Costes à Paris joue le régionalisme sans forcer.
Croûte forestière, avec champignons, pointe de vin jaune sur une tranche de pain grillé et aillé, mais aussi soupe de coco thaï à la citronnelle, risotto au parmesan et chips de lard croustillant, dos de cabillaud rôti sur la peau et crème de chorizo, riz au lait et caramel et caramel au beurre salé sont servis avec gaieté dans une salle colorée et revue très contemporaine. Accueil charmant de Julie Nardoni qu’on connut jadis au Grappiot à Pupillin.