La Garenne
« Saverne : les charmes de la Garenne »
Article du 14 janvier 2023
Sébastien entre Claire-Lise et Sébastien © GP
Sébastien Schmitt ? On le suit depuis belle lurette… Cet ancien élève d’Emile Jung au Crocodile à Strasbourg et de Michel Husser au Cerf de Marlenheim, dont les parents tinrent jadis la Taverne Katz à Saverne, sait tout faire. Et l’a prouvé dans le passé. Les tartes flambées extra-fines de la Carpe d’Or à Saverne, les idées de Terroir & Co au Sofitel Strasbourg, plus, bien sûr, ce Clos de la Garenne sur la route du Haut Barr dont il fut, entre temps, le promoteur : voilà les balises de son parcours.
Pâté en croute de foie gras du Maréchal de Contades © GP
Modernisé, sans perdre sa chaleur alsacienne et montagnarde par Christian Matt, aubergiste autodidacte et gourmet œnophile, le Clos est devenu la Garenne avec son cadre mixant le traditionnel et le contemporain, jouant le met de haute tenue avec art comme le plat régional de bon aloi. Un déjeuner alsacien de haute tenue : voilà exactement ce que promeut cette Garenne nouvelle vague avec le conseil des vins de David Heckmann, que l’on connut jadis en Corse au Pirate à Erbalunga et qui a pas mal voyagé, notamment en Angleterre, sans omettre de sillonner les vignobles de France avec ardeur.
Tarte flambée traditionnelle © GP
Avec le pâté en croûte de foie gras du Maréchal de Contades à la truffe noire, la (divine) tarte flambée traditionnelle, la daurade sébaste avec kaseknepfle, potiron et airelles fraîches, un brin douçâtre, le rustique mais chic effiloché de porcelet et choucroute caramélisée ou encore le dos de biche, foie gras et marrons, il vous sort des flacons de derrière les fagots : frais muscat de Binner à Ammerschwihr, amusant « mel » (riesling, pinot gris, muscat, gewurztraminer) de Mélanie Pfister à Dalenheim ou encore fruité pinot noir d’André Kleinknecht Mittelbergheim.
Effiloché de porcelet et choucroute caramélisée © GP
On ajoute les desserts malicieux, comme le baba au rhum, le mariage citron et noisettes avec glace maison, la tartelette poire dulcey avec crémeux choco et sorbet poire ou encore le feuille à feuille choco 72%, avec sorbet betterave rouge et framboise signés de l’inventive Claire-Lise Rau, même si une douceur ou deux de tradition (genre vacherin ou kougelhopf glacé ou encore omelette norvégienne) seraient ici les bienvenues. Ce sera peut-être pour la prochaine fois.
Baba au rhum © GP
Très bien pour le repas, pour le service et pour le cadre. Notre petit fils ( 6ans) a vraiment été chouchouté.
MAIS : sur la facture que signifie: 2 V.PN Schmitt (13 €)?
Merci davance pour votre réponse
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