Auberge du Cep

Aurélien Mérot © GP

C’était la glorieuse maison de Chantal Chagny, face à l’église de Fleurie, qui y obtint son étoile puis deux avec le chef Gérard Cortembert, élève d’Alain Chapel. La maison fut un temps reprise par Georges Duboeuf avec le conseil d’Alain Ducasse et le disciple de ce dernier, Alain Souliac aux fourneaux. Voici désormais Aurélien Mérot, natif de Thoissey qui a travaillé au Nord chez Paul Bocuse, puis avec Chantal Chagny ici même, avec Philippe Labbé au Château de Bagnols puis à la Chèvre d’Or, au Fouquet’s avec le MOF Jean-Yves Leuranguer, mais aussi comme chef à Saint-Jean d’Ardière au château de Pizay, avant de racheter cette institution gourmande, de la relooker avec chic et sobriété, sans omettre de lui redonner un macaron.

Pâté en croûte © GP

Le menu dit « il était une fois le Cep » rend hommage à l’histoire de la maison et à son bel esprit régional. Traditionnel pâté en croûte au ris de veau et foie gras, moutarde de pistache, pickles, saumon de fontaine de la famille Murgat, avec sa pulpe de pomme Granny, céleri rôti et girolles plus beurre battu au cidre, poulet fermier de l’Ain cuisiné au vin de Fleurie, le suprême rôti et la cuisse comme un coq en pâte ou encore soufflé à la vanille Bourbon et Grand Marnier, marmelade poire et mandarine s’accompagnent de vins locaux de fort belle venue, comme le beaujolais blanc château de Poncié et le fleurie clos de la Roilette. Une maison de confiance.

Le décor © GP