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Découpe de l’entrecôte en cuisine © GP

Est-ce le meilleur restaurant de viande de Tel Aviv ? C’est en tout cas un temple relax de la belle bidoche telavivienne élevé, depuis 2015, par un boucher/restaurateur du Shuk Hacarmel aux jolis plats carnassiers de toutes sortes. Les hors d’oeuvres tournent autour de la viande, comme la salade verte généreuse, la langue de bœuf avec betteraves et moutarde, l’araïs, ce sandwich typique de la cuisine arabe qui présente la viande d’agneau grillée et épicée dans sa pita ou le corned beef issu de poitrine de boeuf présenté sur toast avec ses oignons roses.

Corned beef présenté sur toast © GP

On n’oublie pas la salade tehina avec tomates, ni les pommes de terre sautées qui accompagnement l’entrecôte et la côte de bœuf maturée cuites, toutes deux, au feu de bois, dans la cuisine ouverte, comme les côtelettes d’agneau ou les brochettes mixtes façon shish kebab. On n’omet pas, au passage, de signaler que le décor est simplissime, façon camp provisoire, avec ses tables en bois et ses banquettes. Alors que l’addition, pour peu qu’on n’y prenne garde, peut monter haut.

Service de la viande © GP

Le choix de vins est restreint. On vous propose un malbec argentin et deux vins israéliens mélangeant les cépages en multi-versions : comme ce gentil Ortal 2018 aux airs de plaisants côtes du Rhône, quoique servi réfrigéré. Et, en dessert, on se délecte sans façon d’une crackpie, tarte craquante d’origine US avec sucre roux, flocons d’avoine et poudre de maïs, d’une jolie mousse au chocolat ou encore d’un malabi, coco, pistache et eau de rose. Ambiance relaxe assez joyeuse.

Malabi et crack pie © GP