Le repas © GP

C’est la botte, pas si secrète que ça, d’Eric Fréchon qui multiple les enseignes et les cartes dans toute la France, mais a fait de cette adresse presque cachée son bistrot de cœur. Le Lazare ? Une brasserie contemporaine, embusquée dans la gare Saint-Lzare,  La cuisine s’y montre bourgeoise, brillante, rodée, avec ses éclairs d’assaisonnements parfaits, ces mets de saison au mieux de leur forme et sans chichi, ses plats de toujours, qui jouent le réconfort et donnent de la bonne humeur aux gourmets confinés.

L’artichaut © GP

En temps de pandémie, la maison livre avec « Tip-Toque », jouant les emballages de charme dans des boites rondes en carton qui s’ouvrent en éventail d’élégante façon. Le programme du moment ? Un fin velouté crémé de céleri rave et châtaignes servi avec ses croûtons à saupoudrer, un artichaut entier avec ses haricots verts aux noisettes torréfiées, relevée d’une vinaigrette au xérès, la fameuse saucisse purée que nos amis du Figaroscope ont désignée comme la « meilleure de Paris » et qui, il est vrai, n’a guère de rival dans le genre.

Saucisse purée © GP

On n’omet pas la blanquette de veau à l’ancienne, avec oignons et champignons de Paris, plus riz blanc façon basmati. En dessert, une divine tarte au chocolat grand cru aux noisettes caramélisées, riche et dense, fait une issue royale. Mais le superbe ¨Paris-Deauville », genre soufflé froid caramélisé, s’impose avec évidence. On a bu là-dessus un riant gamay « Première Vendange » du copain Henry Marionnet qui fait, avec cette cuisine de réconfort, un mariage plein de santé. Bel appétit à tous et large soif !

Tarte au chocolat grand cru © GP

Lazare