Le Cheval Blanc
« Graufthal : Gilles le généreux »
Il est le généreux et le modeste de sa mini-commune gourmande, qui bénéficie de ses deux « bibs gourmands » au Michelin (le sien et celui de son voisin Guillaume Kassel au Vieux Moulin), jouant le petit menu façon plat du jour en semaine, les propositions plus élaborées au fil des jours, les plantureux menu du week-end. La fidèle Sandrine en salle, avant de vous faire visiter les rochers troglodytes, juste en face. On déjeune à, en terrasse, face aux demeures colorées creusées dans le roc et on reste fidèle aux propositions du moment.
Gaspacho de tomate en amuse-bouche, terrine de pot au feu en gelée avec ses crudités, salade de melon et crevettes ou riches rillettes de saumon crémées en liminaires font des entrées plaisantes et roboratives. On est bien à chez Rabelais au repas de Pantagruel. Et cela continue avec le croustillant de sandre et de saumon, le cabillaud de ligne avec sa crème légère au raifort, son risotto au parmesan ou encore le filet de bœuf blanc Angus avec sa sauce bordelaise au vin rouge, ses truffes d’été, son gratin dauphinois.
Les vins de la région, signés Lorentz à Bergheim, Rolly-Gassmann à Rorschwhir ou encore Arthur Metz à Marlenheim, propriété du voisin Hellfrich de Petersbach aux géants grands chais de France, de chez qui vient aussi le kirsch de la Forêt Noire proposé en digestif, font des escortes naturelles. En dessert, on se range à la tarte aux mirabelles ou à la coupe glacée aux framboises. Sage maison, qui évoque autant Rabelais qu’Erckmann-Chatrian et le banquet de l’Ami Fritz.
Régularité dans la qualité.
Très bon accueil, personnel de bon conseil & souriant. Je recommande sans hésitation