Les Arcades
« Biot : escapade aux Arcades »
Une étape historique et légendaire de Biot, village d’artistes, racontée avec chaleur par notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost…
Au départ, une légende : celle d’André Brothier dit Dédé, qui, après avoir perdu ses parents, quitte Paris pour le Sud. Arrivé à Biot en 1952, Dédé tombe éperdument amoureux et épouse une belle jeune fille prénommée Mimi qui travaillait aux champs. Il ouvre avec elle une échoppe de bibelots place des Arcades. Le peintre Fernand Léger cherchant à loger ses ouvriers céramistes, tombe sur Dédé qui lui propose une pièce sans commodités. S’en suit la visite de Marc Chagall et de Pablo Picasso qui viennent voir ceux-ci en voisins curieux.
Attirés par les fumets qui se dégagent de la cuisine de Mimi, les ouvriers puis les artistes se mettent à goûter ses plats. Dès lors, Dédé acquiert la pièce du dessus pour en faire un restaurant où la clientèle s’agglutine jusqu’à s’installer sur les marches. Client attitré, le plasticien Vasarely découvre sous le restaurant une cave à bestiaux et propose d’en faire un lieu d’exposition pour ses œuvres. Devant un tel succès, la tante de Mimi qui est voisine viendra renforcer la cuisine avec ses filles. Les Arcades s’élargissent ainsi de part et d’autre.
Ce qui fait tant le charme de cet hôtel-restaurant aux douze chambres atypiques qu’avait créé Dédé Brothier – décédé à l’âge de 92 ans en 2018 -, c’est, en premier, l’accueil de l’adorable Mimi et de sa chaleureuse famille. Aujourd’hui, son petit-fils Valentin, ses fils Marco et Jean-François, Catherine, l’épouse de ce dernier devenue la gérante, et Momo, le neveu, sont aux manettes. La galerie d’art se prolonge à tous les étages et la carte du restaurant, savoureusement azuréenne dans sa simplicité, constitue la cerise sur le gâteau.
La caillette, faite de foies de volaille, de blettes ou d’épinards selon la saison, d’herbes de Provence, de pain sur un lit de vin blanc, les fleurs de courgette farcies, le lapin à la provençale, le tian de courgette aux trois viandes, l’omelette aux artichauts violets de Provence, la tarte aux pommes comme le tiramisu n’offrent que bonheur. Dans cette dernière, se trouve de la pâte à tartiner signée ZK. Catherine Brothier, gérante des Arcades, la commercialise avec son frère Yves Zuconni. Cette délicieuse pâte à tartiner sans huile de palme, faite de belles noisettes du Piémont, de pure vanille et de chocolat du Vietnam, est appréciée des grands hôtels qui l’ont adoptée pour leurs petits déjeuners.
Voilà, en tout cas, un lieu à part à la fois gourmand, artiste et franchement popu. Et si vous souhaitez retrouver la joyeuse atmosphère d’un village de Provence autour d’une table institutionnelle qui ne se prend pas la tête, direction les Arcades sans sourciller !
Est!Est!!Est!!!
Oui c’est içi l’une des plus précieuses haltes du Sud de la France. L’auberge, la table, l’accueil, l’histoire et l’art sont içi en parfait harmonie. Une exceptionnelle convivialité signée par Marco, Valentin et Mimi où la fidèle clientèle fait partie du charme de l’endroit. La prochaine fois on y retourne pour enfin découvrir Catherine et revoir ce lieu unique, hétéroclite et chaleureux .
Pendant une conversation avec Michèle , je suis parti a la découverte du resto « LES ARCADES » a Biot ..
Ma curiosité pour Kathy aprés tant d’années …..La découverte d’un resto qui me parait sympa avec terrasse, galerie d’art et menus …J’ai retenu la caillette bien que plus au nord et le civet a la Provençale ..
Et puis ,j’ai aimé une Nana « au service du vin « ….une photo qui donne avis de connaitre ….
Bise a la gérante ..
Gérard ?….!!
Un endroit magique et un repas qui nous donne envie de revenir pour découvrir la suite de la carte pour passer un agréable moment en toute simplicité
Accueil chaleureux. Cadre agréable. Table excellente.