La Meuse Gourmande

L’entrée du restaurant © GP

La belle endormie ? C’est bien elle, Bar, cité ducale, avec sa haute ville ancienne, ses vieux hôtels renaissance et l’admirable « transi » de Ligier Richier dans l’église Saint-Etienne. Et dont cette « Meuse Gourmande », une maison de chanoine dans la verdure, datant du XVIIIe siècle, constitue la plus délicieuse vitrine. Formés dans la grande hostellerie suisse et genevoise, passés notamment chez le grand Philippe Chevrier au domaine de Châteauvieux à Satigny, Frédérique et Franck Damien se sont installés dans cette belle demeure, avec sa vue panoramique sur les environs boisés en contrebas, il y a vingt cinq ans déjà.

Tartare de veau et guacamole © GP

Il y a le charme du lieu, ses meubles de type « vieux lorrain », les menus bonhommes, l’accueil adorable de Frédérique qui raconte les propositions du jour avec joliesse, le sérieux de Franck, natif de Montbazon en Touraine, qui cuisine comme l’oiseau chante, mêle ses souvenirs de voyage aux traditions de Meuse. Le tartare de veau au guacamole, la belle terrine de campagne avec sa salade du moment, le poulet fermier aux mirabelles et oignons avec sa semoule façon couscous donnent l’idée d’une Lorraine ouverte et enjouée.

Poulet aux mirabelles © GP

Le gouleyant pinot noir de Vincent Laroppe à Bruley en côtes de Toul accompagne le tout en beauté. En dessert, la « pastilla » revue en « croustillant » au chocolat, avec son tartare de pommes confites aux raisins passent comme une lettre à la poste. Le rapport qualité/prix et l’ambiance douce sont mis là en exergue.

Croustillant au chocolat © GP