L'Hôtel de Paris Monte-Carlo
« Monaco : le renouveau de l’Hôtel de Paris »
La vieille dame a fait sa toilette. Né en 1864, grâce au coup de baguette du magicien François Blanc qui le fait sortir de l’aride plateau des Spélugues, avec son tout voisin Casino, l’Hôtel de Paris de Monte-Carlo a un modèle: le Grand Hôtel du boulevard des Capucines à Paris, qui sera, lui, le voisin de l’Opéra Garnier. L’Hôtel de Paris, qui n’abrite pas que les joueurs de la roulette et du baccarat d’à côté, accueille beaux et belles du spectacle, du cinéma, de la politique et de la mode, collant avec la Belle Epoque de la Riviera.
Depuis 2014, il vit une nouvelle vie. Les grands travaux sont achevés depuis quelques mois. Les chambres, hier compassées et grises, sont devenues modernes et contemporaines, jouant sur les beiges, les grèges, le laiton, le cuir, le bois, les matériaux nobles. Grandes baies vitrées, marbres discrets dans les salles de bain, jolis dressings, suites grandioses, mais pas grandiloquentes. Chambres au cinquième étage offrant vue sur une principauté qui bouge.
L’Hôtel de Paris Monte-Carlo nouvelle vague est bien arrivé : charme, modernisme, grandeur, espace, plus les thermes marins, la vaste piscine couverte, la terrasse en balcon sur le port, conduisant vers le petit frère l’Hermitage : l’hôtel imaginé jadis par François Blanc entre véritablement dans le XXIe siècle. La réception a été déplacée, rationalisée, un pato a été créé ex nihilo. Le bar a été toiletté. Voilà un mythe revivifié.