Floderer

Le service © GP

Exit Flo, place à Floderer. Jean-Noël Dron, qui possède les « grandes brasseries de l’Est » (l’Excelsior à Nancy et à Reims), mais aussi la Kammerzell, le Clou, Max, la Chaîne d’Or, a transformé son Flo Strasbourg de la rue de l’Outre, tout voisin du Crocodile, en Floderer, revenant aux origines de la maison. A la fin du XIXe siècle, M. Floderer avait créé à Paris qui allait porter son nom rue des Petites Ecuries.

Huîtres © GP

Rillettes de saumon ©  GP

A Strasbourg, désormais, entre stucs, staffs, verreries, vitraux, coupoles, boiseries, cette belle brasserie lui rend hommage. Le service est au petit point. Les fruits de mer, avec les huîtres de Gillardeau et Cadoret sont au rendez-vous, comme le riesling grand cru de chez Georges Lorentz à Bergheim. Les rillettes de saumon artisanal sont fidèles au poste. Comme la sole qui réclame un bel exercice de service au guéridon.

Vol au vent de ris de veau © GP

Tête de veau © GP

Mais la tête de veau et le vol au vent de ris de veau jouent aussi ici les morceaux de bravoure. Avec le moulin de la Lagune, séducteur haut medoc et second vin de château La Lagune en contrepoint, on se fait fête sans déchoir. Les jolis desserts, crêpes Suzette dignes d’anthologie, jolie omelette norvégienne flambée au kirsch, jouent les monuments à fondre. Voilà une belle maison retrouvée.

Omelette norvégienne flambée au kirsch © GP

Crêpes Suzette © GP