Château Hochberg

« Wingen-sur-Moder : la nouvelle donne du Hochberg »

Article du 26 août 2017

Arnaud Barberis, Valérie et Victor Boulanger © GP

Ce Château Hochberg, aux airs de maison bourgeoise dans un parc, face au musée Lalique, on vous en avait parlé à l’ouverture. C’était – c’est toujours – l’annexe moins chère de la Villa René Lalique. La direction a changé de mains, le style aussi, une certaine bonhommie est venue tempérer le côté aristo du lieu. Bref, il y a là désormais la chaleur et la vie apportées ici même par Valérie Boulanger qu’on connut au Bistrot des Arts à Strasbourg et, bien sûr, à la fameuse Bellevue de Saulxures en vallée de la Bruche.

Escabèche de tomates et lisette © GP

Valérie est venue là avec son chef et compagnon Arnaud Barberis, mais aussi son fils Victor, qui s’occupe de la partie vins. Les prix sont restés sages. Les menus offrent toujours de bonne occases. La cuisine a pris des couleurs du Sud (Arnaud est natif de Nice), sans omettre les beaux produits de la région en des mets rustico-raffinés qui sont sa marque. Au programme, donc, une superbe tarte flambée avec charcuterie de l’expert Janes à Marmoutier, une escabèche de tomates avec lisette et crème de mozzarella, un vitello tonnato comme à Venise ou encore un joli carpaccio de maigre à l’huile d’olive.

Carpaccio de maigre © GP

En plat de résistance, les fameuses tripes cuites longuement dans leur cocotte, servies avec des nouilles au parmesan, qui figuraient déjà comme l’une des recettes stars de Saulxures, sont au programme. Mais la joue de veau cuite 7 heures, avec ses girolles, ses agrumes, façon osso bucco, sa chantilly au raifort fait également morceau de bravoure. Et l’on garde, pour la prochaine fois, on se rangera à la bouchée à la reine façon « royale ». Côté desserts, on craque volontiers pour le vacherin nouvelle vague, servi dans le verre, le minestrone de fruits ou encore le splendide « cheese cake » dit ultra-léger avec sa glace au pralin.

Veau cuit 7h, girolles, agrumes et chantilly de raifort © GP

La carte des vins reste aussi un atout fort de la maison avec les beaux alsaces du moment, comme cette imbattable « mise de printemps » si gouleyante de Josmeyer en pinot blanc. Et en rouge, on ne laisse pas passer un des crus seigneuriaux du patron Silvio Denz, comme ce toscan Eneo, rond, rubicond et jovial. Service au jardin, face aux arbres, l’été.

Esprit d’un vacherin © GP

Château Hochberg

2 rue du Château Teutsch
67290 Wingen-sur-Moder
Tél. 03 88 00 67 67
Chambres : 140-320 €
Menus : 22 (déj., sem.), 34, 45 €
Carte : 45-55 €
Fermeture hebdo. : Lundi, mardi
Site: www.chateauhochberg.com

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Publié le 26 août 2017 par

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