La Belle Etoile

Régis et Théo Ongaro © GP

Un balcon sur la plus belle rivière du monde depuis la terrasse d’un des plus beaux villages de France : voilà la maison des Ongaro qui accueillent là avec gentillesse et modestie. Régis, qui représente la 3e génération présente ici même, travailla jadis au Martinez à Cannes, sous les ordres de Christian Willer, et au Palais à Biarritz, avec Jean-Marie Gautier. Il n’a rien perdu des bonnes leçons apprises, mais sait les distiller avec générosité et simplicité, les adaptant au gré du terroir périgourdin.

Ragoût d’asperges et morilles © GP

Son fiston, Théo, encore élève à la proche école hôtelière de Souillac, lui donne un coup de main lors des jours fériés, des week-ends et des vacances. Le menu-carte, décliné avec science, renouvelé avec les idées du moment, jouant le terroir et les saisons avec science, donne envie de prendre pension. On débute avec la fraîcheur de betteraves aux fruits rouges. On poursuit avec l’excellent foie gras poché au vin de Cahors épicé et sa mousse de poire vanillée ou le fin ragoût d’asperges crémeux aux morilles, tous deux parfaitement équilibrés.

Carré d’agneau au jus au thym © GP

On se régale encore avec le suprême de poulette fermière farcie aux morilles et cèpes, flanqué d’une mousseline de panais à la vanille, comme avec le splendide carré d’agneau rôti au thym, avec ses pommes grenailles à la crème acidulée, son jus d’agneau au citron. On cède aux vins régionaux proposés au verre: frais montravel blanc du château Moulin Caresse, solide et charpenté pécharmant du château Tiregand.

Gratin de fraise à la pistache et brioche perdue © GP

On achève sur le joli « cent pour cent » chocolat ou l’élégant gratin de fraises Mara des bois avec son (exquis) sabayon pistache et sa brioche perdue. Que voilà une maison douce, offerte en hommage à la douceur française, qui règne en maîtresse exigeante sur ces parages tranquilles face aux gabarres!

Vue de la terrasse © GP