Quand Veyrat raconte Veyrat

Article du 25 avril 2017

Moi, Marc Veyrat, ma vie, mon oeuvre, mes soucis, mes amis, mes emmerdes, ma Maison des Bois : c’est bien le portrait d’un « mégalomane au grand coeur » (dixit le Marco lui-même) que dresse MV en se racontant avec l’aide Marc Esquerré, rédacteur en chef de GaultMillau, qui signe la préface et a mis sa patte dans ce livre confession. Bien sûr, le livre penche du côté du GM à la mode d’aujourd’hui. Et le Marco de Manigod oublie un tantinet ceux qui l’ont vu démarrer, hormis Philippe Couderc, qui fut le premier à venir le dénicher à au premier Eridan, sur les hauts de la Croix-Fry. Reste que ce qui ressort de cet ouvrage est bien les multiples étapes franchies pour parvenir à ce rôle de « rock star » de la gastronomie qui lui est aujourd’hui dévolu. Un chef ultra créatif, l’homme du 20/20, des deux fois trois étoiles, le solitaire des hauts du plateau de Beauregard parle de ses enfants, de son accident de ski, de ses procès, de ses déboires, de sa remontée, de sa passion pour le foot avec une sincérité qui enchante. Le cuisinier qu’il est demeure, attaché de façon forcenée à la transmission de son savoir et au devenir de la planète, est d’abord et avant tout un homme de cœur.

Un chemin de fleurs et d’épines de Marc Veyrat (Michel Lafon, 300 pages, 18,95 €).

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Publié le 25 avril 2017 par

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