Le Farçon

Julien Machet © GP

Il est, depuis quelques années déjà, le jeune qui monte dans sa région. Dans cette annexe popu de Courchevel qu’est la Tania, Julien Machet fait feu de tout bois, au rez de chaussée d’un immeuble moderne, non loin des pistes. Ses menus sont des cadeaux, avec la formule, originale, qui offre une version « homme » et une version « femme » – de son interprétation du produit local ou d’ailleurs. Quant à celui de midi, il  constitue une bien belle affaire.

Velouté de potimarron et sorbet passion, cresson cress © GP

Truite de l’Isère et fidés comme une carbonara © GP

On sait que ce Savoyard pur cru, né à Bourg-Saint-Maurice, travailla jadis avec Jean-Pierre Jacob au Bateau Ivre au Bourget-du-Lac, où il a occupé tous les postes en quatre ans,  puis aux Bories à Gordes, où il fit deux étés en tant que pâtissier. Puis, il est parti deux ans aux USA à Newhaven dans le Connectitut, au service d’un chef français originaire d’Aix-les-Bains, sans renier son terroir.

Saint Jacques émulsion à la tomme de brebis de Pralognan et échalotes © GP

Poularde de la cour d’armoise, safran des Hurtilères et pomme soufflée © GP

Velouté de potimarron et sorbet passion, cresson cress, Saint Jacques émulsion à la tomme de brebis de Pralognan et échalotes, truite de l’Isère et fidés – les pâtes locales – comme une carbonara, poularde de la cour d’Armoise au safran des Hurtières et pomme soufflée, sans omettre le crémeux de chocolat au lait avec ses sorbets à l’estragon et ananas: voilà ce qui vous attend là, dans un cadre de charme, orné en partie de rondins de bois, avec en prime le meilleur des vins locaux. Bref, il y a là une adresse à retrouver et à aimer.

Crémeux de chocolat au lait, sorbet à l’estragon et ananas © GP

Julien Machet face aux pistes © GP