Le 1954 à l'Hostellerie de la Pointe St-Mathieu
« Plongonvelin : les Corre nouveaux sont arrivés ! »
Tanguy et Nolwenn Corre avec leur équipe © GP
C’est une maison qu’on connaît bien et qu’on suit de longue main, qui fut créée en 1954, face à une abbaye ruinée, un phare et une pointe vers le Grand Océan. La jeune génération des Corre est désormais aux commandes : Tanguy en salle et Nolwenn en cuisine ont pris la place de leurs parents, Philippe et Brigitte, qui voyagent, veillent de loin, mais laissent faire.
Une chambre © GP
La situation est magique, le lieu a du coeur, la mer est la reine du lieu. Les chambres ont pris un tour contemporain et la partie toute neuve, façon bistrot moderne, accueille en continu pour des dînettes sympas, des menus alertes, des casse-croûtes de qualité. Le service est aux petits soins, les mets vont leur train. Jolies tartines de maquereau mariné, saumon fumé à la maison, langoustines du Guilvinec en brochettes se goûtent avec délices.
Araignée décortiquée © GP
Il y a les burger frites ou les plats en cocotte mijotés façon bourgeoise. Et puis ces belles idées du moment qui donnent de la couleur aux assiettes: araignée mayonnaise décortiquée, filet de barbue et son boudin signé du copain/voisin Olivier Hélibert ou encore poisson du jour selon la marée. Les viandes sont cuites au petit point, la mer a de l’esprit, sachant se faire douce et délicate.
Barbue et boudin © GP
En dessert, le mille-feuille aux noisettes est une délicatesse. Et côté vins, le quincy de chez Bigonneau ou le crozes hermitage de Tardieu-Laurent se boivent à la régalade. Voilà une maison en pleine jeunesse à suivre de près.
Millefeuille aux noisettes © GP
