Albertine
« Marseille : l’avènement d’Albertine »
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C’est l’événement architectural de Marseille depuis l’hiver: les anciens docks près du port rénovés avec joliesse, façon village, avec des patios ornés de mosaïques et de palmiers. Les boutiques gourmandes s’y succèdent. Albertine, créée par Gérald Passédat, le trois étoiles du Petit Nice, y constitue un îlot de luxe et de gourmandise, avec sa déco apaisante, néo classique, dans les tons gris, marron, vert d’eau, signée Thierry Lombardi et Pascale Bartoli du cabinet Architecture 54.
Si le lieu dédié par Gérald à sa mère, qui a, avec ses boiseries, ses teintes douces, sa moquette, ses rayonnages, des airs 1980, repose, la cuisine dépote et va de l’avant. Sous la houlette d’Eric Maillet, Marseillais formé au Petit Nice, parti pour San Francisco, revenu au pays, elle revoit la tradition avec finesse. Les jolis petits amuse-gueule marins (croustillant tourteau passion, purée de panisse et poutargue, huître et poireau) donnent un avant-goût de l’ambition maison.
Coquillages en gelée iodée avec purée de cristes marines et fenouil sauvage, totènes (les petits calamars marseillais) striés au teppan, avec chou fleur, poudre de thé matcha, jus d’épinard, mulet façon carbonara, avec poutargue et pélamide séchées, contrefilet de Boeuf Simmental au beurre d’algues aux agrumes avec tartare de brocolis et pomme soufflée se goûtent avec plaisir.
En dessert, le kiwi au concombre et sorbet yaourt aux éclats de meringue, comme la légèreté glacée à la fraise et nuage de lait calpis (un lait fermenté japonais) passent tout seuls. Et le fiadone à la brousse et limoncello accompagne à merveille l’exquis café signé Luciani. Réservez !
C’est si bien qu’il a dû fermer